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TOUL, IMPRIMERIE ET FONDERIE DE J. CAREZ.

DES CHRONIQUES

NATIONALES FRANÇAISES,

ÉCRITES EN LANGUE VULGAIRE

DU TREIZIÈME AU SEIZIÈME SIÈCLE;

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VERDIÈRE, LIBRAIRE, QUAI DES AUGUSTINS, No 25.
J. CAREZ, RUE HAUTE-FEUILLE, N° 18.

1824.

DE J. A. BUCHON.

C'EST en m'occupant à rassembler les matériaux d'une histoire littéraire de Portugal, que je conçus la première idée de publier une édition nouvelle de nos anciens chroniqueurs, et de Froissart en particulier. Étonné du talent réel déployé par les Archivistes historiographes portugais dès la fin du quatorzième siècle et dans le commencement du quinzième ; charmé de la franchise naïve de leur narration, de la dignité simple de leur style, de cet enthousiasme chevaleresque qui donne la vie à leurs modestes compositions, de cet amour ardent de la patrie qui peut seul constituer l'individualité d'une nation, et de cette bonne foi ingénue avec laquelle, sous les yeux du souverain qui les a choisis, ils tracent souvent les limites de ses droits d'habitude et font ressortir l'inviolabilité des libertés bourgeoises, je me demandois ce qu'à la même époque nous avions à compare en France au vénérable Fernam Lopes, au créateur de l'histoire en Portugal. Froissart ne m'étoit alors connu que de réputation. La difficulté de manier les volumineux in-folio sous lesquels on nous l'a toujours présenté

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