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et le déclamation, a consigné dans cet ouvrage le fruit de son expérience. Il est divisé en dix-sept Entretiens, relatifs à l'étude de la grammaire, de la logique, de la rhétorique, et de l'éloquence du barreau.

XXXVII. Mémoire pour un projet d'embellissement pour la partie méridionale de la ville de Lyon, par M. Curtel, architecte; in-4.°

Si l'on suivait ce projet, le plan Perrache serait embelli par le jeu des eaux, la plantation de labyrinthes, la création d'une île avec des pavillons chinois, un bois, une laiterie, un jardin potager, une salle de danse, des bains, etc. Ce Mémoire a été présenté au Conseil municipal, qui s'empresse d'accueillir et de féconder tout ce qui est utile.

XXXVIII. Bulletin de Lyon, pour l'an 13. Lyon Ballanche, in-4.°

Cette collection de 420 pages a été donnée par l'éditeur: son agrément, les notices qu'elle renferme, la feront souvent consulter.

XXXIX. Nouveau Dictionnaire de géographie, par M. Aynès. Lyon, Rusand, an 12, 3 vol. in-8.

Cet important ouvrage, qui fait honneur aux presses de M. Rusand, libraire distingué de cette ville, offre nonseulement l'ancien travail de Vosgien, mais l'addition des départemens de la France et des pays récemment découverts, avec la statistique française. Pour désigner la position de toutes les contrées du globe, on a pris pour guide les cartes tracées par Bougainville, Coock, la Peyrouse, Vancouver; les atlas de Bonne, Bruce, Guthrie; la carte de l'intérieur de l'Asie, par Forster; celle de la Russie, publiée par l'Académie de Pétersbourg; celles du major Rennel, pour l'Indostan et l'Afrique septentrionale; et d'Arrowsmith , pour les EtatsUnis. L'ouvrage est terminé par des tableaux géographiques et hydrographiques, par une table des noms latins de la géographie ancienne, par une autre des termes de cosmographie et de marine , par un tableau des longitudes, enfin par une chronologie des principales époques de l'histoire.

XL. Journal des Mines, depuis le numéro 92 jusqu'au numéro Icc; in-8.o

Ce Journal dont la Bibliothèque possède la collection complète, renferme une foule de mémoires précieux sur les produits et les opérations minéralogiques. Dans ces derniers numéros, on distingue ceux de MM. d'Aubuisson, Regnier, Tonnelier, Héron de Villefosse; Lelivec, Liedbeck, Hericart,

de Thury, Hassenfratz, Vauquelin, Mossier, Biot et Rozière. Ce dernier a publié des expériences intéressantes sur l'emploi de la houille brute de Rive-de-Gier, dans le traitement minéralogique du fer.

XLI. Procès-verbal de la séance tenue à l'Ecole vétérinaire de Lyon, en l'an 13, pour la distribution des prix ; in-8.o.

Outre la nomenclature des élèves couronnés, on trouve dans cet opuscule les discours prononcés dans cette cérémonie par MM. Bureaux-Pusy, préfet; Bernard-Charpieux, maire; Grognier, professeur; Brion et Aigouy, médecins, et membres du jury.

XLII. Lettres d'un jeune Lyonnais sur le passage de N. S. P. le Pape Pie VII à Lyon, en 1804 et 1805. Lyon, Ballanche, in-8.o

Cet écrit tient à l'histoire de notre ville, et en rappelle une époque remarquable. Le style en est simple et pur; les faits en sont exacts, et honorables pour cette cité. A la suite des lettres on retrouve avec plaisir les discours adressés à Sa Sainteté par les fonctionnaires publics de Lyon. Ce qui ajoute à l'intérêt de l'opuscule et fait honneur à son auteur, c'est qu'il en a consacré le produit au soulagement des pauvres.

XLIII. Mémoire sur les avantages du rétablissement des académies, pour la continuation de plusieurs recueils concernant le droit public et l'histoire de France; par M. Droz, ex-secrétaire de l'Académie de Besançon. An 13, in-8.9.

L'auteur désire que les académies terminent la collection des historiens de France, des ordonnances de la troisième race du corps diplomatique, de la vie des Saints par les Bollandistes, des monumens de la monarchie française, de la bibliothèque historique par le P. le Long, augmentée par Fontette, etc.

XLIV. Electricité animale, prouvée par la découverte des phénomènes physiques et moraux de la catalepsie hystérique et de ses variétés; par M. Petetin, membre de l'Académie de Lyon. in-8.°

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Un système de physiologie jusqu'à présent inconnu aberration complète des sens qui quittent leurs organes naturels pour se transporter dans d'autres, l'influence du galvanisme et de l'électricité sur les crises d'une maladie extraordinaire, distinguent cet écrit. Sa lecture étonne; les faits convaincront difficilement; mais leur nouveauté, leur

singularité même, le style attachant la persuasion de l'auteur, médecin renommé, méritent d'appeler l'attention des physiciens.

XLV. Lycée de Lyon. Distribution des prix et exercices publics en l'an 12 et en l'an 13; deux in-4.°

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Les discours de M. Coster, ci-devant proviseur, se lisent avec plaisir. Le dernier a pour objet, l'intérêt que les gouvernemens doivent prendre à l'instruction publique. Il offre des vues sages, un style rapide, et une érudition très-étendue et bien ménagée.

XLVI. Séances publiques de la Société d'émulation de Rouen. An 13, in-8.°

Cette Société prouve beaucoup de zèle pour le progrès des lettres. Outre le rapport de ses travaux pendant un an on trouve dans cet ouvrage des extraits étendus des Mémoires de MM. Guilbert sur l'émulation, Riard sur la mécanique, le Carpentier sur l'éloge du Poussin, Garner sur l'éducation, et Caudron sur la réforme du nouveau calendrier.

XLVII. Discours sur les devoirs du citoyen, par P. Bourrit. Lyon, in-8.°

Ce Discours a été prononcé, le 27 octobre 1805, dans le temple de Lyon et imprimé par ordre du Consistoire. It méritait cet honneur par l'éloquence qui y règne. Sa conclusion est que tout citoyen doit à sa patrie soumission aux lois, sacrifice de ses biens et même de sa vie au bonheur public. Si ce devoir est de rigueur pour tout homme, il l'est plus encore pour le Français, que la Providence a placé au milieu du plus beau climat, d'une industrie florissante, des chefsd'œuvre des arts, des jouissances de la société, et des bienfaits du Gouvernement actuel.

XLVIII. Discours sur l'avénement de Napoléon Bonaparte au trône impérial, par le même; in-8.°

M. Bourrit a prononcé ce discours le 12 août 1804. Son impression dédommagera, par la lecture, ceux que l'affluence des auditeurs a empêché d'entrer au temple le jour de la cérémonie. Il est terminé par la traduction en vers français, du Pseaume 72.

XLIX. Notice des travaux et de la situation de la Société d'émulation et d'agriculture du département de l'Ain, pendant les années 10 et 11. Bourg, 18c4, in-8.°

M. Riboud, secrétaire de cette Société, lui a donné de la célébrité et par ses ouvrages et par les comptes annuels qu'il a

rendus de ses travaux. On distingue parmi eux: 1, la traduction de l'Enumeratio linearum tertii ordinis de Newton et du commentaire latin de Jacques Stirling, par M. Clerc, professeur de mathématiques au Lycée de Lyon. Les savans géomètres Lacroix et Laplace ont recommandé l'étude de cet ouvrage. 2. Un discours de M. Tacon-Bacon, domicilié à Lyon, sur l'utilité des sociétés d'agriculture; 3.° les observations de M. Chancey, notre compatriote, sur l'emploi de la marne, les progrès de la vaccine, l'usage de la charrue piémontaise, et les avantages de la culture de l'esparcette; 4,° les réponses à plusieurs questions du Gouvernement sur la confection du code rural, par M. Moignat-de-l'Ecluse. La Bibliothèque doit cet ouvrage à M. Gauthier, médecin à Bourg, et membre trèsinstruit de la Société de cette ville.

L. Notice historique et raisonnée sur C. Bourgelat fondateur des écoles vétérinaires; par L. F. Grognier, professeur à cette Ecole et membre de l'Académie de Lyon. 1805, in-8.° de 250 pages.

Cet ouvrage, qui marquera dans l'histoire de l'art vétérinaire, offre non-seulement un jugement bien motivé sur les écrits de Bourgelat, mais de tous ceux qui, avant lui, ont établi quelques principes sur cet art ou lui ont facilité les premiers pas. Aristote, Pline, Végèce, Solleysel, les deux Lafosse, y sont appréciés. Le style de l'auteur est clair, concis, animé : il a beau s'occuper de détails arides sur la matière médicale, l'anatomie comparée, les haras, la ferrure; il sait les orner d'apperçus neufs et d'expressions pittoresques. Il est à désirer que M. Grognier complète le bel ouvrage de notre compatriote sur les élémens de l'art vétérinaire, et perfectionne les parties

celui-ci n'a fait qu'ébaucher. Pourquoi le professeur de Lyon n'a-t-il pas réuni à sa Notice sur Bourgelat, un Mémoire lu en 1804, dans une séance publique de l'Académie de Lyon? On y eût suivi avec intérêt, au milieu des champs, les animaux utiles qu'il décrit, et sur-tout son Cheval, qui semble y par courir un parterre de fleurs et de roses.

LI. Le Peuple instruit par ses propres vertus, ouvrage classique, par M. Berenger. Paris, Nyon, 1805, 3 vol.

in-12.

Instruire le peuple, le consoler de ses travaux et de ses peines par de doux préceptes, lui fournir dans une lecture agréable de chaque jour, un délassement utile; l'appeler à ses devoirs, à l'oubli des vices corrupteurs et des passions ardentes; lui faire connaître son bonheur, lui montrer près de lui sa famille, Dieu et la nature tel est le noble but de cet intéressant ouvrage. L'auteur l'a rempli. Ce n'est point avec de pareils écrits qu'on tourmente l'espèce humaine, qu'on révo

tionne les états, qu'on enseigne aux classes laborieuses à abandonner le travail pour s'élever par le crime au-dessus des autres, à briser tous les liens, à se précipiter dans un abyme de malheurs et de remords. Les premières éditions promptement épuisées, faisaient désirer celle-ci. Elle est augmentée d'un volume; elle sort des célèbres presses de Crapelet. M. Berenger qui, par ses Poésies, ses Soirées Provençales et plusieurs autres ouvrages, a obtenu la gloire littéraire, s'assure par ce Recueil de celle que prise un bon cœur de la gloire d'avoir fait le bien :

Nisi utile est quod facimus, stulta est gloria.

LII. Encyclopédie méthodique, depuis la 55. livraison jusqu'à la fin; 51 vol. in-4.9 carton. 2

Ces volumes complètent l'exemplaire de cet important ouvrage, possédé par la Bibliothèque, et qui y est d'un service habituel. La Commission les a acquis au prix d'environ 700 fr.

LIII. M. de Pusy, ci-devant Préfet, a fait don d'une médaille en bronze de Vespasien, trouvée sur la montagne de Fourvières, dans une fouille ordonnée par M. BernardCharpieux, pour découvrir et conduire les eaux nécessaires à l'entretien des fontaines de la place St-Jean.

PASSAGES D'ÉTRANGERS.

Dans l'année qui vient de finir, la Bibliothèque a été visitée par plusieurs savans qui ont passé dans notre ville. On doit distinguer parmi eux :

MM. de Fourcroy, conseiller d'état, directeur de l'instruction publique, l'un des créateurs de la chimie moderne.

Vauquelin, membre de l'Institut, qui a porté dans la même science les plus grandes lumières, et s'y est tracé une route nouvelle.

Lalande, doyen des astronomes de l'Europe, qui a voué à cet établissement, où il étudia dans sa jeunesse, un attachement filial.

Soboleuski, jeune Polonais, revenant de la Grèce et de la Turquie, et rapportant de ses voyages autant de savoir que de goût.

Oberlin, fils du célèbre Bibliothécaire de Strasbourg, marchant sur les traces de son père.

De Zack, célèbre astronome, directeur de l'observatoire de Gotha, qui possède six langues, et qui réunit à la mémoire la plus prodigieuse, tous les traits, toutes les anecdotes qui peuvent rendre un savant aimable.

Bigot de Préameneu, conseiller d'état, connu par son profond savoir en législation, et très-versé dans la bibliographie et la littérature.

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