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THE

FRENCH MASTER

FOR

THE NURSERY;

OR

EASY LESSONS IN FRENCH,

For Young Beginners.

BY MONS. LE PAGE,
Professor of the French Language, in London.
AUTHOR OF "L'ÉCHO DE PARIS,' ""THE FRENCH PROMPTER," ETC.

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LONDON:

PRINTED BY J. WERTHEIMER AND CO.,

CIRCUS PLACE, FINSBURY CIRCUS.

PRÉFACE.

Il est généralement reconnu qu'on ne saurait faire commencer trop tôt aux enfants l'étude des langues étrangères, afin qu'ils puissent se familiariser avec les idiotismes qui en font la principale difficulté, et puis obtenir une bonne prononciation, sans laquelle, tout en se servant des expressions convenables, on risque de n'être pas entendu. Par suite de cette opinion, qui est juste, il n'est pas rare de voir dans les familles, des enfants de cinq ou six ans à qui l'on enseigne déjà le français.

Mais, si nous exigeons d'un âge si tendre l'attention et l'application nécessaires en tous genres d'étude, il faut, attentifs nous-mêmes à ne pas fatiguer notre élève, et, lui sachant gré, pour ainsi dire, de

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se prêter à nos désirs, proportionner nos leçons à sa faiblesse; et, toujours soigneux de ne rien offrir à sa raison naissante qu'elle ne puisse comprendre, tâcher même de l'intéresser, et de l'inviter, par l'appât du plaisir, à nous suivre dans le chemin que nous lui frayons vers un trésor dont il ne soupçonne pas encore le prix.

Il existe déjà quelques livres composés dans la vue de faciliter à l'enfance l'étude du français. Bien qu'ils aient en général un certain degré de mérite et d'utilité, ne m'ayant point semblé conformes en tout à la marche qu'indique la nature, la seule dont on puisse attendre un succès réel; et chacun, d'ailleurs, n'offrant qu'une partie de ce qui est nécessaire pour l'avancement des élèves, je me suis flatté de rendre un service aux maîtres et à leurs jeunes disciples, en composant ce petit volume, où, sans jamais oublier que je le destinais à l'enfance, j'ai tâché de réunir tout ce qu'il lui fallait, pendant un certain temps, pour rendre son travail et ses peines aussi profitables qu'il était possible.

Les personnes étrangères à l'enseignement, ou qui n'y ont encore que peu d'expérience, pourront s'étonner qu'au lieu d'avoir mis, suivant l'usage, l'Anglais à côté du Français, dans le cours des

phrases, je l'aie rejeté à la fin des chapîtres, dans des notes destinées seulement à aider l'élève, à lui faciliter son travail, non à le lui épargner.

Mais, si l'on fait apprendre à un enfant des phrases qu'il n'entend que parce qu'il en sait aussi la traduction par cœur, il ne faut pas s'attendre qu'il les retienne aussi bien que s'il était dans le cas de les traduire lui-même: elles ne se graveront que faiblement dans sa mémoire, et s'en effaceront bientôt, y laissant à leur place les mots et les phrases de sa propre langue. Alors il aura recours à ceuxci pour se rappeler les autres; moyen, qui au lieu de le ramener vers ce qu'il cherche, ne fera le plus souvent que l'en éloigner davantage; parce qu'il est rare que les expresssions d'une langue se rendent littéralement dans une autre.

Il vaut donc mieux présenter d'abord le Français tout seul, l'expliquer à l'élève, le lui faire répéter, et le lui donner ensuite à apprendre, et s'il peut écrire, à traduire encore lui-même sur son ardoise, pour le prochain jour de leçon, où, après avoir corrigé sa traduction, on peut la lui faire remettre en français, à la simple lecture. Enfin, pour l'exercer et l'empêcher d'oublier en avançant ce qu'il a déjà appris, déposez successivement dans une

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