Page 118, vers 25. Au lieu de On a tout dit : LE PUBLIC. C'est fortement pensé. Dans les éditions précédentes le vers n'est pas coupé. La réplique de l'Anonyme finit à ces mots: « C'est de tout point un projet insensé. et le Public continue: « Fort bien: c'est neuf, et fortement pensé. Page 119, vers 3 et suivans. Au lieu de " As-tu créé du moins quelque chanson, Etc. etc. Le dialogue est ici coupé dans les éditions précédentes : le Public demande à l'Anonyme : Qu'as-tu donc fait? celui-ci lui répond: Charades et chansons, Petite prose et petits vers gascons, Discours français, qui dans la Germanie Ont obtenu des prix d'académie. J'ai fait de tout, etc. etc. Page 121, vers 18 et suivans. Au lieu de Viens fais-toi jour en des routes nouvelles, Etc. etc.; DEuvres anciennes. III, 9 il y avait dans les éditions précédentes : Dans l'almanach qu'aucuns nomment des Muses Fais des pamphlets, etc., etc. Page 122, vers 3 et 4. Au lieu de: Mets à profit mon avis salutaire; Etc. etc.; il y avait dans les éditions précédentes : Déchire, ments; que ta plume affamée Page 124, vers 5 et suivans. Au lieu de : De honte, au moins. Dans le fond tu m'affliges; il y avait dans les éditions précédentes : LE PUBLIC. Pauvre garçon! d'où te vient ce délire? Rieur maussade, et zélé pour le mal, Sur son fumier s'érige un tribunal. Du dieu des vers la lyre enchanteresse Se mêle aux chants des cygnes du Permesse; Grimaud, d'accord; mais non de la Reynière, Oh! oui; mais il était Voltaire : Il a dû craindre un nom tel que le sien. Page 126, vers 15 et suivans. Après ces vers: Je vais écrire un libelle admirable, En plus d'un tome; et, là, je veux punir... Vous qui sifflez... le dialogue se terminait ainsi dans quelques anciennes éditions: L'ANONYM 2. Vous qui sifflez, comme aussi l'avenir, Qui par écho me sifflera peut-être, S'il a pourtant l'honneur de me connaître, Peut voyager en pays si lointain. Point de quartier; mes plaintes sont fondées. Dieu soit loué! dans ce noble métier, Je n'ai besoin que d'encre et de papier. LE PUBLIC. C'est fort bien dit. Mais, crois-moi, fais encore Tu ris? Bientôt, je t'en veux avertir, Tu pleureras, si tu ne peux rougir. « Je hais l'attaque, et j'aime la défense 1; " Mais épouser la commune vengeance; Mais écraser un reptile odieux, Un vil serpent, qui, fuyant tous les yeux, Mélange affreux de rage et de faiblesse «Sous les buissons se glisse avec souplesse, <«< Lance au hasard un venin détesté; " Mais à plaisir, sur la terre infectée, Fouler aux pieds sa tête ensanglantée : C'est au courage allier un bon cœur; C'est du public être le bienfaiteur. » C'est pour ton bien; et dans peu, je te jure, On guérira ta cervelle très-dure; Et tu diras, mon enfant, mais trop tard: 1. Ces douze vers figurent en tête du dialogue, sous la forme d'épi graphe. LE MINISTRE ET L'HOMME DE LETTRES. SATIRE. 1788. A. COMMENT! c'est vous? Tant mieux. Soyez le bien-venu. Au ministère, enfin, me voici parvenu, Tout prêt à m'occuper du bonheur de la France. Il se peut qu'en effet... B. A. Mais un beau jour, vous-même, Voulez-vous point sur moi rimer quelque poëme ? |