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CURSUS COMPLETUS,

SEU BIBLIOTHECA UNIVERSALIS, INTEGRA, UNIFORMIS, COMMODA, OECONOMICA,

OMNIUM SS. PATRUM, DOCTORUM SCRIPTORUMQUE ECCLESIASTICORUM,

SIVE LATINORUM, SIVE GRECORUM,

QUI AB EVO APOSTOLICO AD TEMPORA CONCILII TRIDENTINI (ANNO 1545) PRO LATINIS ET CONCILII FLORENTINI (ANN. 1439) PRO GRECIS FLORUERUNT:

RECUSIO CHRONOLOGICA

OMNIUM QUÆ EXSTITERE MONUMENTORUM CATHOLICE TRADITIONIS PER QUINDECIM PRIMA
ECCLESIÆ SECULA ET AMPLIUS,

JUXTA EDITIONES ACCURATISSIMA TER SE CUMQUE NONNULLIS CODICIBUS MANUSCRIPTIS COLLATAS, PERQUAM DILIGEN-
TER CASTIGATA; DISSERTATIONIBUS, COMMENTARIIS VARIISQUE LECTIONIBUS CONTINENTER II.LUSTRATA; OMNIBUS
OPERIBUS POST AMPLISSIMAS EDITIONES QUE TRIBUS NOVISSIMIS SECULIS DEBENTUR ABSOLUTAS DETECTIS,
AUCTA; INDICIBUS PARTICULARIBUS ANALYTICIS, SINGULOS SIVE TOMOS, SIVE AUCTORES ALICUJUS MOMENTI
SUBSEQUENTIBUS, DONATA; CAPITULIS INTRA IPSUM TEXTUM RITE DISPOSITIS, NECNON ET TITULIS SINGU-
LARUM PAGINARUM MARGINEM SUPERIOREM DISTINGUENTIRUS SUBJECTAMQUE MATERIAM SIGNIFICAN-
TIBUS, ADORNATA; OPERIBUS CUM DUBIIS, TUM APOCRYPHIS, ALIQUA VERO AUCTORITATE IN
ORDINE AD TRADITIONEM ECCLESIASTICAM POLLENTIBUS, AMPLIFICATA;

DUCENTIS ET ASPLIUS LOCUPLETATA INDICIBUS AUCTORUM SICUT ET OPERUM, ALPHABETICIS, CHRONOLOGICIS, STATI-
STICIS, SYNTHETICIS, ANALYTICIS, ANALOGICIS, IN QUODQUE RELIGIONIS PUNCTUM DOGMATICUM, MORALE, LITUR-
GICUM, CANONICUM, DISCIPLINARE, HISTORICUM, ET CUNCTA ALIA SINE ULLA EXCEPTIONE; SED PRÆSERTIM
DUOBUS INDICIBUS IMMENSIS ET GENERALIBUS, ALTERO SCILICET RERUM, QUO CONSULTO, QUIDQUID
NON SOLUM TALIS TALISVE PATER, VERUM ETIAM UNUSQUISQUE PATRUM, NE UNO QUIDEM OMISSO,
IN QUODLIBET THEMA SCRIPSERIT, UNO INTUITU CONSPICIATUR; ALTERO SCRIPTURÆ
SACRE, EX QUO LECTORI COMPERIRE SIT OBVIUM QUINAM PATRES ET IN QUIBUS
OPERUM SUORUM LOCIS SINGULOS SINGULORUM LIBRORUM SCRIPTURE VERSUS, A
PRIMO GENESEOS USQUE AD NOVISSIMUM APOCALYPSIS, COMMENTATI SINT.

EDITIO ACCURATISSIMA, CÆTERISQUE OMNIBUS FACILE ANTEPONENDA, SI PERPENDANTUR CHARACTERUM NITIDITAS,
CHARTE QUALITAS, INTEGRITAS TEXTUS, PERFECTIO CORRECTIONIS, OPERUM RECUSORUM TUM VARIETAS
TUM NUMERUS, FORMA VOLUMINUM PERQUAM COMMODA SIBIQUE IN TOTO PATROLOGIE DECURSU CONSTANTER
SIMILIS, PRETII EXIGUITAS, PRÆSERTIMQUE ISTA COLLECTIO UNA, METHODICA ET CHRONOLOGICA,
SEXCENTORUM FRAGMENTORUM OPUSCULORUMQUE HACTENUS HIC ILLIC SPARSORUM,
PRIMUM AUTEM IN NOSTRA BIBLIOTHECA, EX OPERIBUS ET MSS. AD OMNES
ETATES, LOCOS, LINGUAS FORMASQUE PERTINENTIBUS, COADUNATORUM.

SERIES GRECA PRIOR,

. IN QUA PRODEUNT PATRES, DOCTORES SCRIPTORESQUE ECCLESIÆ GRÆCE
A S. BARNABA AD PHOTIUM,

ACCURANTE J.-P. MIGNE,
Bibliothecae cleri universe,

SIVE CURSUUM COMPLETORUM IN SINGULOS SCIENTIAE ECCLESIASTICE RAMOS EDITORE. PATROLOGIA, AD INSTAR IPSIUS ECCLESIE, IN DUAS PARTES DIVIDITUR, ALIA NEMPE LATINA, ALIA GRACO-LATINA. LATINA, JAM PENITUS EXARATA, QUOAD PRIMAM SERIEM VIGINTI-QUINQUE ET DUCENTIS VOLUMINIBUS MOLE SUA STAT. MOXVE FOST PERACTOS INDICES STABIT, AC QUINQUE-VIGINTI-CENTUM ET MILLE FRANCIS VENIT. GREGA DUPLICI EDITIONE TYPIS MANDATA EST. PRIOR GRECUM TEXTUM UNA CUM VERSIONE LATINA LATERALIS AMPLECTITUR, ET AD NOVEM ET CENTUM VOLUMINA PERVENIT, SED SINE INDICIBUS; POSTERIOR AUTEM HANG VERSIONEM TANTUM EXHIBET, IDEOQUE INTRA QUINQUE ET QUINQUAGINTA VOLUMINA RETINETUR. UTRAQUE VIGESIMA QUARTA DIE DECEMBRIS 1860 OMNINO APPARUERAT. UNUMQUODQUE VOLUMEN GRECO-LATINUM OCTO, UNUMQUODQUE NERE LATINUM QUINQUE FRANCIS SOLUMMODO EMITUR UTROBIQUE VERO, UT PRETI HUJUS BENEFICIO FRUATUR EMPTOR, COLLECTIONEM INTEGRAM, SIVE GRÆCAM SIVE LATINAM, 326 VOLUMINIBUS PRO AMPLIORI EDITIONE ET 272 PRO MINORI ABSQUE INDICIBUS CONSTANTEM, COMPARET NECESSE ERIT; SECUS ENIM CUJUSQUE VOLUMINIS AMPLITUDINEM NECNON ET DIFFICULTATES VARIA PRETIA EQUABUNT. ATTAMEN, SI QUIS EMAT INTEGRE ET SEORSIN COLLECTIONEM GRECO-LATINAM, VEL EAMDEM EX GRECO LATINE VERSAM, TUM QUODQUE VOLUMEN PRO NOVEM VEL PRO SEX FRANCIS OBTINEBIT. ISTE CONDITIONES SERIEBUS PATROLOGIE NONDUM EXCUSIS APPLICANTUR.

PATROLOGIE GRECE TOMUS XVI. PARS TERTIA ET ULTIMA.

ORIGENES.

EXCUDEBATUR ET VENIT APUD J.-P. MIGNE, EDITOREM,

IN VIA DICTA D'AMBOISE, OLIM PROPE PORTAM LUTETIE PARISIORUM VULGO D'ENFER NOMINATAM. SEU PETIT-MONTROUGE, NUNC VERO INTRA MOENIA PARISINA.

BR60
P4
vilf, pt.3

AVIS IMPORTANT.

D'après une des lois providentielles qui régissent le monde, rarement les œuvres au-dessus de l'ordinaire se font sans contradictions plus ou moins fortes et nombreuses. Les Ateliers Catholiques ne pouvaient guère échapper à ce cachet divin de leur utilité. Tantôt on a nié leur existence ou leur importance; tantôt on a dit qu'ils étaient fermés ou qu'ils allaient l'être. Cependant ils poursuivent leur carrière depuis 21 ans, et les productions qui en sortent deviennent de plus en plus graves et soignées aussi paraît-il certain qu'à moins d'événements qu'aucune prudence humaine ne saurait prévoir ni empêcher, ces Ateliers ne se fermeront que quand la Bibliothèque du Clergé sera terminée en ses 2,000 volumes in-4° Le passé paraît un sûr garant de l'avenir, pour ce qu'il y a à espérer ou à craindre. Cependant, parmi les calomnies auxquelles ils se sont trouvés en butte, il en est deux qui ont été continuellement répétées, parce qu'étant plus capitales, leur effet entrainait plus de conséquences. De petits et ignares concurrents se sont donc acharnés, par leur correspondance ou leurs voyageurs, répéter partout que nos Editions étaient mal corrigées et mal imprimées. Ne pouvant attaquer le fond des Ouvrages, qui, pour la plupart, ne sont que les chefs-d'œuvre du Catholicisme reconnus pour tels dans tous les temps et dans tous les pays, il fallait bien se rejeter sur la forme dans ce qu'elle a de plus sérieux, la correction et l'imoression; en effet, les chefs-d'oeuvre même n'auraient qu'une demi-valeur, si le texte en était inexact ou illisible.

Il est très-vrai que, dans le principe, un succès inouï dans les fastes de la Typographie ayant forcé l'Editeur de recourir aux mécaniques, afin de marcher plus rapidement et de donner les ouvrages à moindre prix, quatre volumes du double Cours d'Ecriture sainte et de Théologie furent tirés avec la correction insuffisante donnée dans les imprimeries à presque tout ce qui s'édite; il est vrai aussi qu'un certain nombre d'autres volumes, appartenant à diverses Publications, furent imprimés ou trop noir ou trop blanc. Mais, depuis ces temps éloignés, les mécaniques out cédé le travail aux presses à bras, et l'impression qui en sort, sans être du luxe, attendu que le luxe jurerait dans des ouvrages d'une telle nature, est parfaitement convenable sous tous les rapports. Quant à la correction, il est de fait qu'elle n'a jamais été portée si loin dans aucune édition ancienne ou contemporaine. Et comment en serait-il autrement, après toutes les peines et toutes les dépenses que nous subissons pour arriver à purger nos épreuves de toutes fautes? L'habitude, en typographie, même dans les meilleures maisons, est de ne corriger que deux épreuves et d'en conférer une troisième avec la seconde, sans avoir préparé en rien le manuscrit de l'auteur.

Dans les Ateliers Catholiques la différence est presque incommensurable. Au moyen de correcteurs blanchis sous le harnais et dont le coup d'œil typographique est sans pitié pour les fautes, on commence par préparer la copie d'un bout à l'autre sans en excepter un seul mot. On lit ensuite en première épreuve avec la copie ainsi préparée. On lit en seconde de la même manière, mais en collationnant avec la première. On fait la même chose en tierce, en collationnant avec la seconde. On agit de même en quarte, en collationnant avec la tierce. On renouvelle la même opération en quinte, en collationnant avec la quarte Ces collationnements ont pour but de voir si aucune des fautes signalées au bureau par MM. les correcteurs, sur la marge des épreuves, n'a échappé à MM. les corrigeurs sur le marbre et le métal. Après ces cinq lectures entières contrôlées l'une par l'autre, e en dehors de la préparation ci-dessus mentionnée, vient une révision, et souvent il en vient deux ou trois; puis l'on cliche. Le clichage opéré, par conséquent la pureté du texte se trouvant immobilisée, on fait, avec la copie, une nouvelle lecture d'un bout de l'épreuve à l'autre, on se livre à une nouvelle révision, et le tirage n'arrive qu'après ces innombrables précautions. Aussi y a til à Montrouge des correcteurs de toutes les nations et en plus grand nombre que dans vingt-cinq imprimeries de Paris réunies! Aussi encore, la correction y coûte-t-elle autant que la composition, tandis qu'ailleurs elle ne coûte que le dixième ! Aussi enfin, bien que l'assertion puisse paraitre téméraire, l'exactitude obtenue par tant de frais et de soins, fait-elle que la plupart des Editions des Ateliers Catholiques laissent bien loin derrière elles celles même des célèbres Bénédictins Mabillon et Montfaucon et des célèbres Jésuites Petau et Sirmond. Que l'on compare, en effet, n'importe quelles feuilles de leurs éditions avec celles des nôtres qui leur correspondent, en grec comme en latin, on se convaincra que l'invraisemblable est une réalité.

D'ailleurs, ces savants éminents, plus préoccupés du sens des textes que de la partie typographique et n'étant point correcteurs de profession, lisaient, non ce que portaient les épreuves, mais ce qui devait s'y trouver, leur haute intelligence suppléant aux fautes de l'édition. De plus les Bénédictins, comme les Jésuites, opéraient presque toujours sur des manuscrits, cause perpétuelle de la multiplicité des fautes, pendant que les Ateliers Catholiques, dont le propre est surtout de ressusciter la Tradition, n'opèrent le plus souvent que sur des imprimés.

Le R. P. De Buch, Jésuite Bollandiste de Bruxelles, nous écrivait, il y a quelque temps, n'avoir pu trouver en dix-huit mois d'étude, une seule faute dans notre Patrologie latine. M. Denzinger, professeur de Théologie à l'Université de Wurzbourg, et M. Reissmann, Vicaire Général de la même ville, nous mandaient, à la date du 19 juillet, n'avoir pu également surprendre une seule faute, soit dans le latin soit dans le grec de notre double Patrologie. Enfin, le savant P. Pitra, Bénédictin de Solesme, et M. Bonetty, directeur des Annales de philosophie chrétienne, mis au défi de nous convaincre d'une seule erreur typographique, ont été forcés d'avouer que nous n'avions pas trop présumé de notre parfaite correction. Dans le Clergé se trouvent de bons latiuistes et de bons hellénistes, et, ce qui est plus rare, des hommes très-positifs et très-pratiques, eh bien ! nous leur promettons une prime de 25 centimies par chaque faute qu'ils découvriront dans n'importe lequel de nos volumes, surtout dans les grecs.

Malgré ce qui précède, l'Editeur des Cours complets, sentant de plus en plus l'importance et même la nécessité d'une correction parite pour qu'un ouvrage soit véritablement utile et estimable, se livre depuis plus d'un an, et est résolu de se livrer jusqu'à la fin à une opération longue, pénible et coûteuse, savoir, la révision entière et universelle de ses innombrables clichés. Ainsi chacun de ses volumes, au fur et à mesure qu'il les remet sous presse, est corrigé mot pour mot d'un bout à l'autre. Quarante hommes y sont ou y seront occupés pendant 10 ans, et une somme qui ne saurait être moindre d'un demi million de francs est consacrée à cet important contrôle. De cette manière, les Publications des Ateliers Catholiques, qui déjà se distinguaient entre toutes par la supériorité de leur correction, n'auront de rivales, sous ce rapport, dans aucun temps ni dans aucun pays; car quel est l'éditeur qui pourrait et voudrait se livrer APRES COUP à des travaux si gigantesques et d'un prix si exorbitant? fl faut certes être bien pénétré d'une vocation divine à cet effet, pour ne reculer ni devant la peine ni devant la dépense, surtout lorsque l'Europe savante proclame que jamais volumes n'ont été édités avec tant d'exactitude que ceux de la Bibliothèque universelle du Clergé. Le présent volume est du nombre de ceux révisés, et tous ceux qui le serout à l'avenir porteront cette note. En conséquence, pour juger les productions des Ateliers Catholiques sous le rapport de la correction, il ne faudra prendre que ceux qui porteront en tête l'avis ici tracé. Nous ne reconnaissons que cette édition et celles qui suivront sur nos planches de métal ainsi corrigées. On croyait autrefois que la stéréotypie immobilisait les fautes, attendu qu'un cliché de métal n'est point élastique; pas du tout, il introduit la perfection, car on a trouvé le moyen de le corriger jusqu'à extinction de fautes. L'Hébreu a été revu par M. Drach, le Grec par des Grecs, le Latin et le Français par les premiers correcteurs de la capitale en ces langues.

Nous avons la consolation de pouvoir finir cet avis par les réflexions suivantes: Enfin, notre exemple a fini par branler les grandes publications en Italie, en Allemagne, en Belgique et en France, par les Canons grecs de Rome, le Gerdil de Naples, le Saint Thomas de Parme, l'Encyclopédie religieuse de Munich, le recueil des déclarations des rites de Bruxelles, les Bollandistes, le Suarez et le Spicilege de Paris. Jusqu'ici, on n'avait su réimprimer que des Ouvrages de courte haleine. Les in-, où s'engloutissent les in-folio, faisaient peur, et on n'osait y toucher, par crainte de se nover dans ces abimes sans fond et sans rives; mais on a fini par se risquer à nous imiter. Bien plus, sous notre impulsion, d'autres Editeurs se préparent au Bullaire universel, aux Décisions de toutes les Congrégations, à une Biographie et à une Histoire générale, etc., etc. Malheureusement, la plupart des éditions déjà faites ou qui se font, sont sans autorité, parce qu'elles sont sans exactitude; la correction semble en avoir été faite par des aveugles. soit qu'on n'en ait pas senti la gravité, soit qu'on ait reculé devant les frais; mais patience une reproduction correcte surgira bientôt, ne fût-ce qu'à la lumière des écoles qui se sont faites ou qui se feront encore.

ΩΡΙΓΕΝΟΥΣ

ΤΑ ΕΥΡΙΣΚΟΜΕΝΑ ΠΑΝΤΑ.

ORIGENIS

OPERA OMNIA,

EK VARIIS EDITIONIBUS ET CODICIBUS MANU EXARATIS, GALLICIS, ITALICIS, GERMANICIS ET
ANGLICIS COLLECTA ATQUE ADNOTATIONIBUS ILLUSTRATA, CUM COPIOSIS INDICIBUS, VITA
AUCTORIS ET MULTIS DISSERTATIONIBUS,

OPERA ET STUDIO

DD. CAROLI ET CAROLI VINCENTII DELARUE,

Presbyterorum et monachorum Benedictinorum e congregatione S. Mauri:

ACCURANTE ET DENUO RECOGNOSCENTE J.-P. MIGNE,
Bibliothecæ Cleri universæ,
SIVE

CURSUUM COMPLETORUM IN SINGULOS SCIENTIÆ ECCLESIASTICE RAMOS EDITORE.

PARS TERTIA TOMI SEXTI,

CONTINENTIS PARTEM ALTERAM HEXAPLORUM QUE AD PRIMITIVUM REDUXIT ORDINEM,
NEMPE VERE HEXAPLAREM, INNUMERISQUE OMNIS GENERIS EXPURGAVIT ERRORIBUS,
NOVIS AUXIT INTERPRETUM LECTIONIBUS, NOTISQUE ILLUSTRAVIT SUIS NON PAUCIS

P. L. B. DRACH,

S. CONGR. DE PROPAGANDA FIDE BIBLIOTHECARIUS HONORARIUS; PHILOSOPHIÆ ET LITTERARUM DOCTOR; PONTIFICIARUM ACADE-
MIARUM RELIGIONIS CATHOLICÆ ET ARCADUM SOCIUS, NECNON SOCIETATIS NANCEIÆ FIDEI ET LUCIS, PARISIENSISQUE SOCIETATIS
ASIATICE; LITTERARUM GRÆCARUM AC LATINARUM PROFessor; eques ordinum PIANI, GALLICÆ LEGIONIS HONORIS, S. GREGORIL
MAGNI, S. SYLVESTRI, S. LUDOVICI civilis MERITI LUCENSIS secundæ CLASSIS, ETC., OLIM VERO, DUM IN SYNAGOGA, RABBINUS
LEGISQUE DOCTOR, ET SCHOLÆ CONSISTORIALIS PARISIENSIS DIRECTOR.

HUIC VOLUMINI ACCEDIT

LIBER CONTRA HÆRISEs qu! inscriBITUR : MAOEOPOYMENA.

VENEUNT 9 VOLUMINA 95 FRANCIS GALLICIS.

EXCUDEBATUR ET VENIT APUD J.-P. MIGNE EDITOREM,

IN VIA DICTA D'AMBOISE, OLIM PROPE PORTAM LUTETIÆ PARISIORUM VULGO D'ENFER
NOMINATAM, SEU PETIT-MONTROUGE, NUNC VERO INTRA MOENIA PARISINA.

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ELENCHUS

AUCTORUM ET OPERUM QUI IN HAC TOMI XVI PARTE TERTIA
CONTINENTUR.

ORIGENES.

Hexaplorum quæ supersunt (continuatio et finis).
Philosophumena, sive Omnium hæreseon refutatio.

col.

2400 ad 3009 3009 ad finem.

MONITUM.

Quintus jam effluxit annus ex quo Origenis Hexapla primigenia formæ restituta recudendi laborem arduum, et quantorum sumptuum! suscepimus, qui tandem in hoc volumine absolvitur. Sequitur liber qui inscribitur Philosophumena, de cujus auctore multis disputatum est. Hippolyto Portuensi tribuunt editores Gottingenses novissimi et doctores plerique Ultrarhenani; Caio alii, alii Epiphanio, Didymo etiam Alexandrino. Quibus ut contradicamus et Origeni adjudicemus, facit codicum manu exaratorum consensus, quos in Præfatione recenset doctissimus editor, D. Emmanuel Millerus, qui opus ex codice montis Sancti exscripsit et primus edidit. Præclare de hoc libro disputarunt doctissimi æque ac reverendissimi viri DD. Darboy,olim Parisiensis Ecclesiæ vicarius generalis, postea episcopus Nanceiensis, nunc Parisiensis archiepiscopus; et Cruice, olim Scholæ ecclesiastica Superiorum Studiorum, quæ audit Carmelitarum, præpositus, nunc episcopus Massiliensis. Plura Auctoris nostri loca excussit D. Alfred Maury in Ephemeridibus quæ inscribuntur: Revue archéologique (Etudes sur les documents mythologiques contenus dans les Philosophumena d'Origène. Année vin (Paris, 1851), p. 233, 364 et 365; année 1x (Paris, 1852), p. 144.

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