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1819.

κείνην ; ὀχεῖ συ;-σοὶ μὲν, εἰ δοκεῖ, φίλε,
βαίνειν, ὀχεῖσθαι, καί τιν ἱππεύειν τρόπον
ἔξεστιν, ἀλλὰ σοῖς ἐπ ̓ αὐτουργοῖς ποσίν.

DISCRIMEN OBSCURUM.

Bellus homo sibi vult dum vir Rufillus haberi,
Forma levis totam prædicat esse Chloën.

Quorsum hæc in quam partem abeat? licet inde vocemus
Semivirumque Chloën, semi-Chloënque virum.

R. OKES,

Coll. Regal. Alumn.

SENARII GRÆCI, PRÆMIO PORSONIANO, Quotannis Proposito, Dignati.

SHAKSPEARE.
CORIOLANUS. Act 5. Sc. 3.

--Thou know'st, great Son,

The end of war's uncertain; but this certain,
That, if thou conquer Rome, the benefit
Which thou shalt thereby reap, is such a name,
Whose repetition will be dogg'd with curses;
Whose chronicle thus writ," The man was noble,
But with his last attempt he wip'd it out;
Destroy'd his country, and his name remains
To the ensuing age, abhorr'd." Speak to me, Son:
Thou hast affected the fine strains of honour,

To imitate the graces of the gods;

To tear with thunder the wide cheeks o' the air,
And yet to charge thy sulphur with a bolt

That should but rive an oak. Why dost not speak ?
Think'st thou it honorable for a noble man
Still to remember wrougs?-Daughter, speak you :
He cares not for your weeping.-Speak thou, boy;
Perhaps, thy childishness will move him more
Than can our reasons.-There is no man in the world
More bound to his mother; yet here he lets me prate,
Like one i' the stocks. Thou hast never in thy life
Show'd thy dear mother any courtesy ;'

When she (poor hen !) fond of no second brood,
Has cluck'd thee to the wars, and safely home,
Loaden with honour. Say, my request's unjust,
And spurn me back. But, if it be not so,
Thou art not honest; and the gods will plague thee,
That thou restrain'st from me the duty, which
To a mother's part belongs.-He turns away:
Down, Ladies ; let us shame him with our knees.

IDEM GRÆCE REDDITUM.

Ω κλεινὸν ἀμὸν σπέρμα, γιγνώσκεις ὅτι
*Αρεος ἄδηλον νεῖκος, οι προβήσεται
ἐν δ ̓ οὐκ ἄδηλον, οἷον ἐκ νίκης θέρος
μέλλεις ἀμήσειν, πατρίδος ἐκπορθουμένης.
ὧν ἄντι, τὴν σὴν κληδόν ἔχθισται κύνες
̓Αραὶ μέτεισι· καί σέ τις γράφων, λόγους
τοιούσδε ρίψει—Τὴν φύσιν μὲν εὐγενῆ
παρεῖχεν ἀνὴρ, τοῦτο δ' ἐξηλείψατο
ἔργων τελευτῇ, πατρίδ' αϊστώσας δορί
αἰσχρὸν δὲ μίμνει καὶ μεθύστερον κλέος.
πρόσειπέ μ ̓, ὦ παῖ· μή μ' ἀτιμάσῃς, τέκνον.
καίτοι σὺ σεμνῆς τοὺς ὑπερκόπους τρόπους

ἀρετῆς ἐπασκῶν, τὴν θεῶν ἁβρὰν χλιδὴν,
κεδνήν τ ̓ ἐμίμου, θνητὸς ὤν, αὐθαδίαν,
ὡς ἀγρίαις εὐρεῖαν αἰθέρος γνάθον
βρονταῖς σπαράξων, ἀλλὰ δ ̓ οὐδὲν πλὴν δρυὸς
ῥήξων κεραυνῷ μετρίως ωπλισμένῳ.
τέκνον, τί σιγᾷς; ἄρα γενναίω τρέφειν
ὀργὴν προσήκει τῶν κακῶς εἰργασμένων ;
σὺ δ ̓ οὐ γὰρ αὐτῷ δακρύων οὐδὲν μέλει
νῦν, ὦ τάλαινα θύγατερ, ἀντ ̓ ἐμοῦ φράσον
ξύνειπε καὶ σὺ, πατρὸς ἱκέτευσον, βρέφος
ἀσύνετα συνετῶν μᾶλλον ἂν πίθοι σφ ̓ ἴσως.
καὶ μὴν, φέρ' εἰπὲ, μητρὶ τίς μείζω χάριν
βροτῶν ὀφείλει ; κατα πώς λαλεῖν μ' ἐᾷς
μάτην τάδ', ὡς τιν' ἐν ξυλῷ καθήμενον ;

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ν. 26. Atticis erat τὸ ξύλον poena genus. Aristoph. Εq. οἷόν σε δήσω το

ξυλώ.

ποῦ τῇ τεκούσῃ μοῖραν, ἣν ἔδει, νέμων
χάριτος ἔδειξας ; ἥδ' ὑπόπτερον φίλη
ὀρνὶς νεοσσόν, δευτέρου γόνου πόθον
ἀφεῖσα κλάγγῃ πολλάκις μὲν εἰς μάχας
προὔπεμψε, πολλάκις δέ σ ̓ εἰς δόμους πάλιν
νίκης ἔχοντ ̓ ἐσῆγε πάντιμον γέρας.

πρὸς ταῦτά μ', εἰ σύγ ̓ ἄδικα λίσσεσθαί μ' ἐρεῖς,
λάκτιζε, φείδου μηδέν· εἰ δέ γ ̓ ἔνδικα,
εἴρξεις δὲ τιμῆς τῆς προσηκούσης ἐμὲ,

τῶν μητρὸς, οἶμαι. καταφρονών. κακός τ' ἔσει,
τίσιν δὲ μεγάλην οὔτι μὴ φύγῃς θεῶν.
ἀνὴρ ὅδ', ὡς ἔοικεν, ἐμπάλιν στρέφειν
φίλαι γύναικες, προσπίτνειν ἤδη δοκεῖ.

ἱκετῶν γ ̓ ὁμαίμων κάρτ ̓ ἂν αἰδοῖτ ̓ ἂν γονύ.

HOR. WADDINGTON.

DISSERTATION

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Historique, Littéraire et Bibliographique, sur la Vie et les Ouvrages de MACROBE.

MACROBE

PREMIERE PARTIE.

ACROBE est un de ces écrivains sur lesquels l'antiquité ne nous a laissé que de foibles documens. Les savans du moyen âge, dont un grand nombre sut bien apprécier les trésors d'érudition que ses ouvrages renferment, ne firent point de l'histoire de sa vie et de celle de ses écrits, l'objet d'un travail spécial. Je vais tâcher de suppléer à cette omission en recueillant les renseignemens épars dans leurs divers ouvrages.

I. Macrobius, Ambrosius, Aurelius, Theodosius, tels sont les noms que porta notre auteur, et qu'on lui donne en tête de ses euvres. De ce que dans l'énonciation de ces noms, celui de Théodose est quelquefois placé le dernier, P. Colomiès en conclut' que c'étoit celui sous lequel il étoit connu et distingué de son vi

v. 28. Eurip. Iph. Aul δείξεις δὲ ποῦ μοι πατρὸς ἐκ ταὐτοῦ γεγώς;

v. 30. Æschyl. Εumen. κλαγγαίνεις θ' ὅπως

v. 38.

ὀρνὶς νεότσων οὔποτ ̓ ἐκλιπών φύβον.

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φθίνοντε μοῖραν.

et Eschyl. Persæ.

P. COLOMESII Opera, edita a J. Alb. Fabricio. Hambourg, 1709; in410. Κειμήλια litteraria, cap. 38, p. 919. τον το 2013 * SA

vant, et que le nom de Macrobe ne doit être regardé que comme un surnom, et voici comment il développe et confirme cette opinion: "Quel est," dit-il, "ce Théodose auquel Avienus dédie ses fables? Si nous en croyons Giraldi, c'est l'empereur de ce nom; mais cet écrivain se trompe certainement, et ce Théodose n'est autre que celui que nous appelons ordinairement Macrobe; mais qu'évidemment les anciens appeloient Théodose. On en trouve la preuve dans l'appendice ajouté par Jean, ou par Erigène, ou par quelqu'antre, au Traité: de differentiis et societatibus graci latinique verbi. A l'appui de notre opinion nous citerons un passage d'un ancien interprète de l'Ibis d'Ovide, qui s'exprime en ces termes: Tyrannus est des deux genres, selon la règle posée par le grammairien Théodose." La même opinion a été émise, accompagnée de quelque doute, par le savant P. Pithou; mais le P. Sirmond affirme avec non moins d'assurance que Colomiès, que ce Théodose auquel Avienus dédie ses fables, et dont parle Boece, n'est autre que Macrobe. Dans le catalogue des Mss. d'Isaac Vossius, rédigé par Colomiès, sous le n° 294, on trouve l'indication suivante: Theodosii (imò Avieni) ad Macrobium Theodosium fabula. Saxius et Henri Canegietier 3 sont tacitement contraires à cette opinion, puisqu'ils veulent qu'Avienus, le fabuliste, ait été contemporain d'Antonin le pieux.

Barthius dit avoir vu un Ms. qui portoit le titre suivant: Macrobii, Ambrosii, Oriniocensis in somnium Scipionis commentarium incipit; et il pense que ce nouveau nom aura été donné à Macrobe, ou du lieu qui l'a vu naître, ou par allusion à son Commentaire sur le songe de Scipion, comme qui diroit Onirocritique, mot qui seroit formé de ovipos (songe), et de xgive (juger). C'est aussi l'explication qu'en donne le scholiaste d'un Ms. qui fut possédé par Pontanus, l'un des commentateurs qui ont travaillé sur Macrobe; seulement il y est appelé tantôt Ornicensis et tantôt Ornicsis.

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Le jésuite Alex. Wilthem rapporte qu'un Ms. du monastère de Saint-Maximin portoit le titre suivant: AVR. MEMM. SYMMA

CHVS. V. C. EMENDABAM. VEL. DIS. MEVM. RAVENNÆ, CVM MACROBIO. PLOTINO. EVDOXIO. Le Ms. de Saint-Maximin

Dans ce Traité, outre que le nom de Théodose se trouve placé le dernier, après les autres noms de notre auteur, de plus il y est appelé tantôt Macrobe, tantôt simplement Théodose.

2 Onomasticon litterarium Christophori SAXII. Traject. ad Rhenum. 1775, 1803. 7 vol. in-8vo. t. 1, p. 478.

3 Dissertatio de ætate et stylo Avieni.

4 Casp. BARTHII, Adversaria et commentaria, Francofurt. 1648, in-fol. liv. 39, cap. 12.

5 Diptychon Leodiense, et in illud commentarium a Rev. P. WILTHEMIO. Soc. Jes. Leodi, 1659, in-fol. Appendix, p. 4.

portoit encore un autre titre, transcrit par Wilthem de. la manière suivante: MACROBII-AMBROSII. SICETINI. DE. SOMN10. etc.

II. Le troisième mot de ce titre, SICETINI, est évidemment le nom de la patrie de l'auteur. Seroit-ce Sicca, ville de Numidie, dont Salluste appelle les habitans Siccenses? Ptolémée et Procope appellent cette ville Sicca Veneria, et Solin simplement Veneria; elle étoit située à l'est de Cirta, sur la côte de l'Afrique que baigne la mer Méditerranée. Elle s'est aussi nommée Enoë, et les mythologues racontent que Thoas, roi de Lemnos, ayant été jeté dans cette île par une tempête, il y eut de la nymphe Enoë, un fils qui fut nommé Siccinus. Ou bien faudroit-il entendre par Sicetini, que Macrobe seroit natif de cette île de la mer Egée, et l'une des Sporades que Strabon appelle Sicenus, Ptolémée Sicinus, Pomponius-Méla Sicynus, et Pline Sycinus? c'est là une question qu'aucun indice ne peut amener à découvrir. Quoi qu'il en soit, je pense qu'il y auroit de la témérité à vouloir, sur la foi d'un seul manuscrit, assigner une patrie à Macrobe. L'assertion, toutefois, seroit moins gratuite que celle qui lui donne la ville de Parme pour patrie, assertion reproduite dans la plupart des dictionnaires, et qui vraisemblablement n'a d'autre fondement qu'une tradition vague; car, malgré tous les efforts que j'ai faits pour en découvrir la source, le plus ancien auteur, où je l'ai trouvée énoncée, est Gaudenzio Merula, qui vivoit dans le 16e siècle; encore n'en fait-il mention que pour la signaler comme une erreur. Mais ce qui contredit décisivement cette opinion, outre le sentiment des savans les plus distingués, c'est le témoignage positif de Macrobe lui-même. D'après ce passage, on a dû supposer que Macrobe étoit Grec, puisqu'à l'époque où il écrivoit, le monde civilisé ne parloit que deux langues, le latin et le grec; et que d'ailleurs son style est quelquefois bigarré d'hellénismes, et ses ouvrages remplis de citations grecques. Cœlius Rhodiginus prétend que de son temps, les habitans de Vérone le comptoient au nombre des écrivains auxquels leur ville avoit donné le jour; cette opinion n'a point de partisans aujourd'hui.

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III. Nous ignorons la date précise de la naissance de Macrobe; mais nous savons positivement, d'après les lois du Code Théodosien qui lui sont adressées, ou dans lesquelles il est question de

1 De bello Jugurthino.

2 De Gallorum cisalpinorum Antiquitate et Disciplina, a Gaudentio MERula, Lugd. Seb. Gryphius, 1538. In-8vo, liv. 2, ch. 2.

3" Nos sub alio ortos cælo, latinæ linguæ vena non adjuvat-petitum, impetratumque volumus, æqui bonique consulant, si in nostro sermone nativa Romani oris elegantia desideretur."*

4 Lectiones antiquæ, liv. 14, ch. 5.

* Saturnal., liv. 1, ch. 2.

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