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de l'Inspection du Travail visite ces ateliers. Or, dans les grandes villes, en vue de se dérober à la patente et aux lois de protection ouvrière, ils sont si bien retirés au fond des cours, des couloirs et aux étages supérieurs, qu'il est bien difficile, pour ne pas dire impossible, de les découvrir. Dès lors, l'obligation s'impose pour le patron du grand établissement distribuant l'ouvrage, de tenir à la disposition des Inspecteurs les noms et adresses des personnes qu'il fait travailler à domicile.

A ces indications nous désirerions voir joindre: la quantité de travail donné à chaque personne, avec dates à l'appui (donné le .. reçu le . . .). Ce détail renseignerait immédiatement l'Inspecteur sur l'importance de l'atelier, ce qui lui permettrait d'aller à coup sûr exercer utilement son contrôle partout où il serait justifié et d'éviter les visites inopportunes (nous dirons pourquoi) dans les groupes familieux ou chez les travailleurs isolés.

Une troisième prescription nous parait encore indispensable: celle d'interdire, sous peine de sanctions sévères, qu'un patron donne de l'ouvrage à exécuter chez elles à des ouvrières ayant fait chez lui leur journée, c'est-à-dire accompli dix heures et parfois, si l'on a usé de dérogation, jusqu'à douze heures de travail! Nous ne sourions trop appeller l'attention sur ce fait vraiment révoltant que nous avons à diverses reprises constaté à Paris.

Dans ces conditions et vu les lois déjà existantes, les Inspecteurs du travail seraient armés pour faire disparaitre les abus, si dangereux pour la santé des ouvriers à domicile, relatifs au surmenage (durée du travail limitée à 10 heures), au travail de nuit (interdit aux enfants et aux femmes, sauf quelques dérogations prévues pour celles-ci), à l'hygiène (propreté, cube d'air, conditions du couchage, etc.). Et cette intervention efficace atteindrait un très grand nombre de cas, car la sous-entreprise est très florissante et rares sont les ateliers de famille où l'on ne s'adjoint au moins un aide, ne fût-ce qu'au moment des "poussées".

eux.

Mais il nous parait difficile que l'action légale dépasse cette limite, c'est-à-dire que la loi s'immisce dans l'atelier de famille proprement dit et chez les ouvriers et ouvrières travaillant isolément chez Pour réformer les murs, gardons-nous de les heurter de front. La législation de chaque peuple doit tenir compte de sa mentalité, sa conception de la vie, son génie propre. Or, nous sommes en France trop soucieux de notre indépendance, du respect dû à la liberté individuelle, pour admettre l'ingérence des Pouvoirs publics dans la vie privée.

Rappelons à cet égard les discussions engagées et la résistance opposée quant à l'application aux membres de la famille (assimilation. des enfants du patron aux employés) de la loi du 13 juillet 1906 sur le repos hebdomadaire.

Considérons aussi les précautions dont les Inspecteurs du Travail doivent s'entourer avant de pénétrer dans les établissements industriels assujettis à la loi de 1892. Un arrêt de la Cour de Cassation rendu le 12 juillet 1902 a fixé sur ce point la jurisprudence: Les inspecteurs pourront, pendant la nuit, réclamer l'ouverture de ces établisse

ments lorsqu'ils auront recueilli des indices leur permettant de croire à une contravention du travail; mais il appartiendra, dans ce cas, aux Tribunaux d'apprécier si... la réquisition d'ouverture de l'établissement a été légalement faite...". La Cour considère que les usines, manufactures et ateliers sont pendant la nuit placés sous la sauvegarde de l'inviolabilité du domicile qui est de droit public“. Nous savons en effet que „nul n'a le droit d'entrer pendant la nuit dans la maison d'un citoyen".

Comment ne pas s'incliner devant cette inviolabilité du domicile lorsqu'il s'agit de contrôler le travail d'une famille ou d'une maîtresse de maison dans l'intimité de leur foyer? N'est-ce pas ici que le principe de la liberté individuelle doit strictement s'appliquer?

Qui n'aperçoit combien l'intervention des représentants de la loi blesserait de légitimes susceptibilités et soulèverait de véhémentes protestations?

Cependant il faut chercher à améliorer le sort des ouvriers en chambre. Comment résoudre ce douloureux problème?

D'aucuns pensent que le remède résultera de l'excès du mal, c'est-à-dire que les salaires du travail à domicile s'avilissant de plus en plus, un jour viendra où les travailleurs devront y renoncer. Il y a lieu de penser que cette perspective est illusoire, par bon nombre de gens préfèrent les petits profits d'une sous-entreprise aux aléas d'une exploitation même modeste, et, d'autre part, le travail à la maison est solicité par des personnes désireuses de gagner quelque argent tout en cachant leur situation précaire, ou retenues au logis par des devoirs impérieux, tels les soins à donner à des malades, à des enfants, la direction du ménage dans une famille nombreuse. Au surplus, est-il désirable de voir disparaitre ce moyen de se procurer honnêtement des ressources? Nous ne le pensons pas. Ce n'est pas la suppression du travail à domicile qu'il faut souhaiter et rechercher, c'est le progrès des conditions dans lesquelles il s'accomplit.

Que faut-il attendre, à cet égard, de l'étiquette" en usage aux Etats-Unis et, dans le même ordre d'idées, du fonctionnement des „Ligues sociales d'acheteurs" dont les membres ne s'approvisionnent qu'en lieu sur, avec la certitude que leurs acquisitions proviennent de maisons dont les ouvriers et employés gagnent normalement leur vie1)? Certes, cette initiative est des plus louables car, on l'a dit fort justement: le sort de la femme qui travaille est entre les mains de celle qui achète". Malheureusement, cette leçon de morale est purement théorique et en général le public est peu touché par les abstractions, surtout lorsqu'il y va de son intérêt, d'un profit palpable et immédiat: telle acheteuse qui serait émue de pitié et capable d'un sacrifice à l'égard d'une ouvrière surmenée et défaillante, n'apercevra pas ces misères humaines à travers l'objet dont elle fait avantageusement l'acquisition; bien plus, nous aurons beau démontrer à l'ouvrière ellemême que le bon marché s'obtient au détriment de sa santé et de sa vie, elle ira la première s'approvisionner aux étalages à bas pris.

1) On sait que ces ligues ont pris naissance, il y a une quinzaine d'années, en Amérique où elles se sont multipliées; elles commencent à se faire connaître en Europe. Il en existe une à Paris présidée par M. Brunhes.

Un moyen plus efficace consisterait à provoquer l'entente entre les travailleurs en chambre d'un mème métier, leur groupement à l'instar des Syndicats professionnels qui se développent parmi les ouvriers en atelier". C'est une idée à préconiser. Mais ne nous dissimulons pas que ce rapprochement est très difficile entre gens qu'aucune circonstance ne rapproche, qui vouvent, pour diverses raisons, désirent rester ignorés ou se déclarent satisfaits d'une modique rétribution parce qu'elle n'est pour eux qu'un salaire d'appoint, etc. Et ces difficultés se multiplient si l'on songe à la constitution de Conseils de patrons et d'ouvriers fixant les salaires, dans un Etat occupant un vaste territoire et comptant une nombreuse population1).

de

Ce qui est mieux en notre pouvoir, c'est d'appliquer aux logements ouvriers, si souvent insalubres dans les grandes villes, les prescriptions de la loi du 15 février 1902 sur l'hygiène publique rendre effectifs et efficaces les services qu'on est en droit d'en attendre.

Et enfin, envisageons surtout l'instrument par excellence de tout progrès: l'éducation. Par l'éducation, combattons l'ignorance et la routine qui sont les pires ennemis des travailleurs; sachons inspirer le gout, le besoin d'hygiène qui peut être pratiquée dans les plus modestes logis; par l'éducation, arrivons à créer un courant d'opinion assez puissant pour réprimer moralement le sweating system", c'est-à-dire flétrissant comme honteuse et immorale l'offre d'un salaire ne permettant pas à l'ouvrier de se suffire; par l'éducation, faisons naìtre et fortifions dans les esprits cette conviction: c'est porter atteinte à la vie d'autrui que d'imposer à ceux que l'on emploie un labeur illimité et épuisant parce que peu rémunérateur, ou encore de surélever le prix de logements exigus et malsains sans se préoccuper des mauvaises conditions d'hygiène qu'ils présentent.

En résumé, en vue de sauvegarder la santé des ouvriers travaillant à la maison", nous proposons d'introduire dans la législation les dispositions suivantes:

1. Obliger les patrons à tenir à la disposition des Inspecteurs du Travail les noms et adresses des personnes à qui ils donnent de l'ouvrage à domicile, ainsi que les quantités données avec dates à l'appui;

2. Leur interdire de donner de l'ouvrage à faire chez eux aux ouvriers et ouvrières après leur journée d'atelier.

Comme conséquence de ces prescriptions: appliquer les lois et décrets règlementant le travail à toutes les sous-entreprises quelle que soit leur importance, jusqu'à celles qui comptent un seul auxiliaire étranger à la famille.

Dans tous les autres cas, respecter la liberté individuelle et la vie privée: se rendre compte, en ce qui concerne les travailleurs isolés ou en famille, que l'amélioration de leur sort résultera de la puissance de l'opinion et du progrès moral à obtenir par l'éducation.

1) Voeu émis en 1904 à Berlin, dans un Congres organisé par la commission générale des Syndicats allemands.

IV, 10

Die Ankylostomafrage.

Von

Geh. Med.-Rat Prof. Dr. Löbker (Bochum).

Ich

Seit den Verhandlungen auf dem 13. internationalen Hygienekongreß in Brüssel hat sich in den wesentlichsten Punkten der Ankylostomafrage nichts Erhebliches geändert. Unsere damaligen Ansichten sind. vielmehr durch die weiteren Forschungen nur gefestigt worden. könnte daher zur Einleitung der heutigen Beratungen des Gegenstandes auf jene Verhandlung in Brüssel verweisen. Allein es scheint mir doch nützlich, namentlich denjenigen Teilnehmern an der heutigen Besprechung, denen die Ankylostomiasis aus eigener Beobachtung nicht bekannt ist, in kurzen Zügen die wichtigsten Tatsachen, deren Kenntnis bei der Bekämpfung der Krankheit nicht entbehrt werden kann, ins Gedächtnis zurückzurufen.

Der Begriff der Ankylostomiasis ist im letzten Jahrzehnt erheblich erweitert worden, wir bezeichnen heute mit diesem Namen schon das Behaftetsein eines Menschen mit Ankylostomen, während früher in engerem Sinne die Gesamtheit der Krankheitsveränderungen und -erscheinungen, die durch die längere Anwesenheit einer größeren Anzahl von Ankylostom. duoden. oder american. im Dünndarm beim Menschen verursacht werden. Diese Krankheitserscheinungen beziehen sich anfangs lediglich auf gewisse subjektive Beschwerden von Seiten der Verdauungsorgane; im weiteren Verlauf gesellen sich zu diesen die Zeichen eines chronischen Darmkatarrhs mit oberflächlichen Erosionen der Darmschleimhaut, mitunter solche einer umgrenzten Bauchfellentzündung. Später treten in allen schweren Fällen die Erscheinungen zunehmender mehr oder weniger bösartiger Blutarmut in den Vordergrund mit allen funktionellen und materiellen Störungen im Gefäßsystem und der Blutbildung und deren Folgen, die auch sonst der perniziösen Anämie eigentümlich sind. In den schwersten, veralteten und vernachlässigten Fällen wird der Tod durch Herzschwäche bei höchster Anämie mit allgemeiner Blutstauung sowie ungenügende Aufnahme und Verdauung der Nahrungsstoffe herbeigeführt.

Es ist das Verdienst Griesingers, als erster erkannt zu haben, daß die ägyptische" oder „tropische" Chlorose - unter diesen und ähnlichen Namen war die Krankheit in den Tropen seit Jahrhunderten bekannt durch die Anwesenheit von Ankylostomen im Darm ver

ursacht wird, während man vor ihm allgemein annahm, daß die Würmer erst infolge der Kachexie entständen, die Krankheit selbst aber durch allgemeine Mißstände auf hygienischem Gebiet verursacht werde. Erst ganz allmählich gewann die Anschauung Griesingers hauptsächlich durch die Bemühungen Perroncitos die Oberhand, und zwar dadurch, daß er im Farrnkrautextrakt ein wirksames Mittel zur Abtreibung nachwies und nun festgestellt wurde, daß selbst in schweren Fällen durch eine gründliche Abtreibungskur die Gesundheit des Erkrankten völlig wiederhergestellt werden kann und durch frühzeitige Anwendung derselben auch bei Anwesenheit von zahlreichen Parasiten der Ausbruch der Krankheit sicher verhindert wird.

Von großer Wichtigkeit für die zielbewußte Bekämpfung der Seuche ist die Kenntnis von der Biologie des Wurmes und vom Modus der Infektion. Die geschlechtsreifen männlichen und weiblichen Würmer leben nur im Darm des Menschen: alle Versuche, sie auch im Tierdarm bis zur Geschlechtsreife zu entwickeln, sind ohne Erfolg geblieben. Das Weibchen produziert nach der Begattung zahlreiche bereits im Reifungsprozeß befindliche Eier, die durch die Darmbewegungen sehr gleichmäßig im Kot des Wirtes verteilt werden. Hier machen sie einen eigentümlichen Furchungsprozeß durch, eine weitere Entwickelung findet aber im Darm nicht statt, weil es dort an Sauerstoff fehlt.

Niemals auch können sich die im Darm vorhandenen Würmer hier sofort vermehren; eine Selbstinfektion durch die Eier ist gleichfalls ausgeschlossen. Die Entwickelung der Embryonen aus den Eiern erfolgt vielmehr außerhalb des menschlichen Körpers, sie ist außerdem abhängig von der Temperatur, der Feuchtigkeit, der Belichtung und der Anwesenheit von Sauerstoff.

Am schnellsten entwickelt sich der Embryo bei einer Temperatur von 25-30° C. Unter 15° C. wird die Entwickelung derselben sehr erschwert, durch Erfrieren werden die Eier ausnahmslos in kürzester Frist getötet. Ein Leberwintern im Freien ist daher in warmen Gegenden ausgeschlossen. Nach Bruns sterben die Eier aber auch bei der Einwirkung hoher Temperatur von 48-50° C. nach wenigen Minuten ab. Vollkommene Eintrocknung und zu große wässrige Verdünnung des Nährbodens hat die gleiche Wirkung. Am besten entwickeln sie sich in normalem. mäßig verdünntem menschlichen Kot. Bei völligem Abschluß sauerstoffhaltiger Luft kommt eine Entwickelung der Eier nicht zu stande. Auch die Belichtung ist von erheblichem Einfluß auf die Entwickelung der Embryonen. Am günstigsten wirkt der Abschluß des Lichtes, zerstreutes Tageslicht hemmt die Entwickelung, unmittelbar einwirkendes Sonnenlicht tötet die Eier. Künstliches Licht (Gas und elektrisches Licht) übt keinen wahrnehmbaren Einfluß aus. Gegen die Einwirkung von chemischen Desinfektionsmitteln besitzen die Eier eine erhebliche Widerstandsfähigkeit.

Die aus dem Ei durch Sprengung der Kapsel entschlüpfte junge Larve kapselt sich nach einigen Tagen ein, wodurch sie die gleiche Widerstandsfähigkeit gegen äußere Schädlichkeiten (Temperatur, Licht. Wasser, Desinfektionsmittel) gewinnt, die ihr im nicht enzystierten Zustande abhanden gekommen war. Durch Austrocknung wird aber auch die eingekapselte Larve sicher getötet. Leichtenstern hat eine

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