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Just as the Century expired, rose the Lake poetry. Then, Scotch Ministrelsy and Irish Melodies. Last Lord Byron, (1812).

It may be curious to hear what the French Critics say of LORD BYRON. The following extracts are from Revue Encyclopédique, vol. V, pag. 129, 145, par L. Thiessé. And from vol. VI, pag. 599, signed M.A.I.

Vol. V, pag. 145. LORD BYRON a toutes les dispositions qui, développées, constituent le grand poète; mais il est à craindre que, suivant la route qu'il a choisie, il ne parvienne jamais à composer de ces ouvrages qui traversent les siècles, et à se créer cette réputation dont une vogue passagère n'est que l'image infidèle. »

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Vol. VI, pag. 599. « La poésie originale, pittoresque, énergique, souvent sublime de LORD BYRON, ne pouvait que perdre beaucoup dans une traduction en prose. Celle-ci est quelquefois pâle et décolorée. Cependant, on lit avec un vif intérêt ces poëmes bizarres, étincelans de beautés, dont l'auteur trouve de nobles inspirations dans les écarts mêmes d'une imagination mélancolique, désordonnée, affranchie de toute espèce de joug. On peut lui reprocher de manquer de jugement pour concevoir et pour ordonner un plan. — Il n'a que

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rarement cette sensibilité profonde qui vient de l'âme, et qui se communique à l'âme. Une sombre misanthropie le domine; un froid mépris pour les hommes, pour la vie, pour les choses terrestres et mortelles; une sorte de dégoût et de satiété qui s'étend à tous les objets, n'empêchent point que de grandes et belles pensées n'échappent, comme par saillies, des ténébres dans lesquelles il se plait à s'envelopper. - Par ce motif, quoique la lecture de ses poésies soit séduisante et entraînante, elle ne penètre point très-avant dans le cœur. On ne se trouve ni meilleur, ni plus heureux, par une communication intime avec lui. » —

(M. A. I.)

" OEuvres complètes de LORD BYRON; 4. édition, précédée d'une notice sur l'auteur par Mr. Charles Nodier, et ornée de vingt-cinq vignettes.

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« On ne doit pas oublier en parlant de LORD Byron qu'il n'est pas toujours exempt des vices justement reprochés à l'école dont il peut être regardé comme le chef. Mais si la plus belle poésie était toujours celle qui laisse dans l'âme des lecteurs l'impression la plus profonde, LORD BYRON serait le plus grand des poètes. Il a parfaitement compris que, pour produire de l'effet dans notre siècle, il fallait ne s'appuyer que sur les passions les plus énergiques : on trouve dans ses poëmes toute l'exaltation d'une imagination hardie, et les erreurs d'une intelligence supérieure. »

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Il est par excellence le poète de l'orgueil, de la haine, de l'amour et de toutes les angoisses de l'âme. — Son style, quelquefois exagéré, a toujours de la force, et nous surprend aussi par sa grâce et sa facilité. »

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Quoiqu'on ne puisse apprécier à sa juste valeur un semblable poète dans une traduction, celle qu'à publiée le libraire Ladvocat a obtenu un succès dont plus d'un auteur national pourrait être jaloux. L'homme de lettres à qui nous en sommes redevables, a quelquefois heureusement rendu les beautés de l'original; et il lui appartenait de faire encore mieux sentir LORD BYRON par un essai analytique sur ses ouvrages. La quatrième édition des œuvres complètes du noble LORD est enfin terminée par la publication simultanée du premier et du

sixième volume. »

« L'éditeur a enrichi cette édition de tout le luxe de la calcographie anglaise. Quelques gravures originales ne déparent nullement la collection des charmantes vignettes de Westall. Depuis long-temps il n'était pas sorti des presses de M. Didot un livre aussi élégant sous tous les rapports. »

« Le sixième volume contient le drame nouveau de Werner et les cinq chants amusans de don Juan qui n'avaient pas encore été imprimés dans le format in-8.o. Le tome premier, qui forme la dernière livraison, contient le Corsaire, Lara, la Malediction de Minerve, et le Ciel et la Terre ou les Amours des Anges, avec plusieurs autres pièces inédites jusqu'à ce jour.

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« Un précieux morceau de littérature romantique, par Mr. Nodier, commence ce volume. On y retrouve cette magie de style et cette originalité de pensées qui ont fait chez nous la fortune de toutes les productions auxquelles est attaché le nom de Mr. Nodier. La notice précède l'essai plus étendu et très-curieux du traducteur qui nous fait bien augurer du Voyage lit

téraire en Angleterre et en Ecosse qu'il devait publier.

Un nouveau portrait fort ressemblant de LORD BYRON n'est pas la parure la moins remarquable de cette nouvelle édition des OEuvres complètes du premier des poètes romantiques. »>

Quotidienne, 24 Mars 1823.

BYSSHE SHELLEY'S posthumous poems have been published since I printed the Memoir of him. I extract the following beautiful Song.

SONG.

THE SPIRIT OF DELIGHT.

I.

Rarely, rarely, comest thou,

Spirit of Delight!

Wherefore hast thou left me now

Many a day and night ?

Many a weary night and day
Tis since thou art fled away.

2.

How shall ever one like me

Win thee back again?
With the joyous and the free

Thou wilt scoff at pain!

Spirit false, thou hast forgot

All but those who need thee not.

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