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D'après une des lois providentielles qui régissent le monde, rarement les ceuvres au-dessus de l'ordinaire se font sans contradictions plus ou moins fortes et nombreuses. Les Ateliers Catholiques ne pouvaient guère échapper à ce cachet livin de leur utilité. Tantôt on a nié leur existence ou leur importance; tantôt on a dit qu'ils étaient fermés ou qu'ils allaient l'être. Cependant ils poursuivent leur carrière depuis 2 ans, et les productions qui en sortent deviennent de plus en plus graves et soignées aussi parait-il certain qu'à moins d'événements qu'aucune prudence humaine ne saurait prévoir ni empêcher, ces Ateliers ne se fermeront que quand la Bibliothèque du Clergé sera terminée en ses 2,000 volumes in-4°. Le passé parait un sûr garant de l'avenir, pour ce qu'il y a à espérer ou à craindre. Cependant, parmi les calomnies auxquelles ils se sont trouvés en butte, il en est deux qui ont été continuellement répétées, parce qu'étant plus capitales, leur effet entrainait plus de conséquences. De petits et ignares concurrents se sont done acharnés, par leur correspondance ou leurs voyageurs, à répéter partout que nos Editions étaient ma! corrigées et mal imprimées. Ne pouvant attaquer le fond des Ouvrages, qui, pour la plupart, ne sont que les chefs-d'œuvre du Catholicisme reconnus pour tels dans tous les temps et dans tous les pays, il fallait bien se rejeter sur la forme dans ce qu'elle a de plus sérieux, la correction et l'impression; en effet, les chefs-d'œuvre même n'auraient qu'une demi-valeur, si le texte en était inexact ou illisible.

Il est très-vrai que, dans le principe, un succès inoui dans les fastes de la Typographie ayant forcé l'Editeur de recourir aux mécaniques, atin de marcher plus rapidement et de donner les ouvrages à moindre prix, quatre volumes du double Cours d'Ecriture sainte et de Théologie turent tirés avec la correction insuffisante donnée dans les imprimeries à presque tout ce qui s'édite; il est vrai aussi qu'un certain nombre d'autres volumes, appartenant à diverses Publications, furent imprimés ou trop noir ou trop blanc. Mais, depuis ces temps éloignés, les mécaniques ont cédé le travail aux presses à bras, et l'impression qui en sort, sans être du luxe, attendu que le luxe jurerait dans des ouvrages d'une telle nature, est parfaitement convenable sous tous les rapports. Quant à la correction, il est de fait qu'elle n'a jamais été portée si loin dans aucune édition ancienne ou contemporaine. Et comment en serait-il autrement, après toutes les peines et toutes les dépenses que nous subissons pour arriver à purger nos épreuves de toutes fautes? L'habitude, en typographie, même dans les meilleures maisons, est de ne corriger que deux épreuves et d'en conférer une troisième avec la seconde, sans avoir préparé en rien le manuscrit de l'auteur.

Dans les Ateliers Catholiques la différence est presque incommensurable. Au moyen de correcteurs blanchis sous Je harnais et dont le coup d'œil typographique est sans pitié pour les fautes, on commence par préparer la copie d'un bout à l'autre sans en excepter un seul mot. On lit ensuite en première épreuve avec la copie ainsi préparée. On lit en seconde de la même manière, mais en collationnant avec la première. On fait la même chose en tierce, en colla tionnant avec la seconde. Ou agit de même en quarte, en collationnant avec la tierce. On renouvelle la même opé ration en quiute, en collationnant avec la quarte. Ces collationnements ont pour but de voir si aucune des fautes signalées au bureau par MM. les correcteurs, sur la marge des épreuves, n'a échappé à MM. les corrigeurs sur le marbre et le métal. Après ces cinq lectures entières contrôlées l'une par l'autre, et en dehors de la préparation ci-dessus mentionnée, vient une révision, et souvent il en vient deux ou trois; puis l'on cliche. Le clichage opéré, par conséquent la pureté du texte se trouvant immobilisée, on fait, avec la copie, une nouvelle lecture d'un bout de l'é preuve à l'autre, on se livre à une nouvelle révision, et le tirage n'arrive qu'après ces innombrables précautions. Aussi y a t-il à Montrouge des correcteurs de toutes les nations et en plus grand nombre que dans vingt-cinq imprimeries de Paris réunies! Aussi encore, la correction y coûte-t-elle autant que la composition, tandis qu'ailleurs elle ne coûte que le dixième ! Aussi enfin, bien que l'assertion puisse paraitre téméraire, l'exactitude obtenue par tant de frais et de soins, fait-elle que la plupart des Editions des Ateliers Catholiques laissent bien loin derrière elles telles même des célèbres Bénédictins Mabillon et Montfaucon et des célèbres Jésuites Petau et Sirmond. Que l'on compafe, en effet, n'importe quelles feuilles de leurs éditions avec celles des nôtres qui leur correspondent, en grec comme en latin, on se convaincra que l'invraisemblable est une réalité.

D'ailleurs, ces savants éminents, plus préoccupés du sens des textes que de la partie typographique et n'étant point correcteurs de profession, lisaient, non ce que portaient les épreuves, mais ce qui devait s'y trouver, leur haute intelligence suppléant aux fautes de l'édition. De plus les Bénédictins, comme les Jésuites, opéraient presque toujours sur des manuscrits, cause perpétuelle de la multiplicité des fautes, pendant que les Ateliers Catholiques, dont le propre est surtout de ressusciter la Tradition, n'opèrent le plus souvent que sur des imprimés. Le R. P. De Buch, Jésuite Bollandiste de Bruxelles, nous écrivait, il y a quelque temps, n'avoir pu trouver en dix-huit mois d'étude, une seule faute dans notre Patrologie latine. M. Denzinger, professeur de Théologie à l'Uni versité de Wurzbourg, et M. Reissmann, Vicaire Général de la même ville, nous mandaient, à la date du 19 juillet, n'avoir pu également surprendre une seule faute, soit dans le latin soit dans le grec de notre double Patrologie. Enfin, le savant P. Pitra, Bénédictin de Solesme, et M. Bonetty, directeur des Annales de philosophie chrétienne, mis au défi de nous convaincre d'une seule erreur typographique, ont été forcés d'avouer que nous n'avions pas trop présumé de notre parfaite correction. Dans le Cierge se trouvent de bons latinistes et de bons heilénistes, et, ce qui est plus rare, des hommes très-positifs et très-pratiques, eh bien ! nous leur promettons une prime de 25 centimes par chaque faute qu'ils découvriront dans n'importe lequel de nos volumes, surtout dans les grecs.

Malgré ce qui précède, l'Editeur des Cours complets, sentant de plus en plus l'importatice et même la nécessite d'une correction parfaite pour qu'un ouvrage soit véritablement utile et estimable, se livre depuis plus d'un an, et est résolu de se livrer jusqu'à la fin à une opération longue, pénible et coûteuse, savoir, la révision entière et universelle de ses innombrables clichés. Ainsi chacun de ses volumes, au fur et à mesure qu'il les remet sous presse, est corrigé mot pour mot d'un bout à l'autre. Quarante hommes y sont ou y seront occupés pendant 10 ans, et une sommé qui ne saurait être moindre d'un demi million de francs est consacree à cet important contrôle. De cette manière, les Publications des Ateliers Catholiques, qui déjà se distinguaient entre toutes par la supériorité de leur correction, n'auront de rivales, sous ce rapport, dans aucun temps ni dans aucun pays; car quel est l'éditeur qui pourrait et voudrait se livrer APRES COUP à des travaux si gigantesques et d'un prix si exorbitant? Il faut vertes être bien pénétré d'une vocation divine à cet effet, pour ne reculer ni devant la peine ni devant la dépense, surtout lorsque l'Europe savante proclame que jamais volumes n'ont été édités avec tant d'exactitude que ceux de la Bibliothèque universelle du Clergé. Le présent volume est du nombre de ceux révisés, et tous ceux qui le seront à l'avenir porteront cette note. En conséquence, pour juger les productions des Ateliers Catholiques sous le rapport de la correction, il ne faudra prendre que ceux qui porteront en tête l'avis ici tracé. Nous ne reconnaissons que cette édition et celles qui suivront sur nos planches de métal ainsi corrigées. On croyait autrefois que la stéréotypie immobilisait les fautes, attendu qu'un cliché de métal n'est point élastique; pas du tout, il introduit la perfection, car on a trouvé le moyen de le corriger jusqu'à extinction de fautes. L'Hébreu a été revu par M. Drach, le Grec par des Grecs, le Latin et le Français par les premiers correcteurs de la capitale en ces langues.

Nous avons la consolation de pouvoir finir cet avis par les réflexions suivantes: Enfin, notre exemple a fini par ébranler les grandes publications en Italie, en Allemagne, en Belgique et en France, par les Canons grecs de Rome, le Gerdil de Naples, le Saint Thomas de Parme, l'Encyclopédie religieuse de Munich, le recueil des déclarations des riles de Bruxelles, les Bollandistes, le Suarez et le Spicilege de Paris. Jusqu'ici, on n'avait su reimprimer que des ouvrages de courte haleine. Les in-4°, où s'engloutissent les in- folio, faisaient peur, et on n'osait y toucher, par crainte de se noyer dans ces abimes sans fond et saus rives; mais on a fini par se risquer à nous imiter. Bien plus, sous notre impulsion, d'autres Editeurs se préparent au Bullaire universel, aux Décisions de toutes les Congrégations, à une Biographie et à une Histoire générale, etc., etc. Malheureusement, la plupart des éditions déjà faites ou qui se font, sont sans autorité, parce qu'elles sont sans exactitude; la correction semble en avoir été faite par des aveugles, soit qu'on n'en ait pas senti la gravité, soit qu'on ait reculé devant les frais; mais patience! une reproduction correcte surgira licutôt, ne fat-ce qu'à la lumière des écoles qui se sont faites ou qui se fervat encore.

SECULUM V, ANNUS 444.

ΤΟΥ ΕΝ ΑΓΙΟΙΣ ΠΑΤΡΟΣ ΗΜΩΝ

ΚΥΡΙΛΛΟΥ

ΑΡΧΙΕΠΙΣΚΟΠΟΥ ΑΛΕΞΑΝΔΡΕΙΑΣ

ΤΑ ΕΥΡΙΣΚΟΜΕΝΑ ΠΑΝΤΑ.

S. P. N. CYRILLI

ALEXANDRIA ARCHIEPISCOPI

OPERA QUE REPERIRÍ POTUERUNT OMNIA:

CURA ET STUDIO

JOANNIS AUBERTI

LAUDUNENSIS ECCLESIA PRESBYTERI CANONICI ET IN SCHOLA PARISIENSI LAUDUNENSIS COLLEGII MAGISTRI,
AC INTERPRETIS REGII.

EDITIO PARISIENSIS ALTERA DUOBUS TOMIS AUCTIOR ET EMENDATIOR.

ACCURANTE ET RECOGNOSCENTE J.-P. MIGNE,

BIBLIOTHECA CLERI UNIVERSÆ,

SIVE CURSUUM COMPLETORUM IN SINGULOS SCIENTIÆ ECCLESIASTICÆ RAMOS Editore.

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EXCUDEBATUR ET VENIT APUD J.-P. MIGNE EDITOREM,

ÎN VIA DICTA D'AMBOISE, OLIM PROPE PORTAM LUTETIÆ PARISIORUM VULGO D'ENFER
NOMINATAM, SEU PETIT-MONTROUGE, NUNG VERO INTRA MOENIA PARISINA.

SECULUM V. ANNUS 444.

ELENCHUS

AUCTORUM ET OPERUM QUI IN HOC TOMO LXVIII CONTINENTUR.

SCRIPTA EXEGETICA.

S. CYRILLUS, ALEXANDRINUS ARCHIEPISCOPUS.

De adoratione in spiritu et veritate libri xvi.

MONITUM.

Col. 133-1126

Cam in hac Cyrilli editione ordinem novam instituerimus, præcipue quoad scripta dogmatica, adeat Lector, si lubet, utriusque ordinis, veteris et novi, collationem quam ad calcem tomi ultimi repræsentamus; ubi etiam uno intuitu conspiciet quam multa nostræ editioni de novo accesserint. Cæterum pro certo teneat non plus stercoris e stabulis Augiæ quam ex his libris maculas sublatas fuisse.

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VITA SANCTI CYRILLI

PATRIARCHE ALEXANDRINI

(Acta Sanctorum Bolland., Januarii tom. II, die 28, anno Christi 445.)

§1. S. Cyrilli natalis, ætas, reliquiæ.

1. Multum Ecclesia catholica S. Cyrillo Alexandrino debet, ejus singulari eruditione animique constantia adversus hæreticos fidelissime felicissimeque propugrata : ideoque ὁ τῆς ὀρθῆς καὶ ἀμωμήτου πίστεως Guvýropos, recta et immaculatæ fidei advocatus appellatur in concilio ecumenico Chalcedonensi act. 3, in libello Theodori diaconi, ecclesiasticis concilii monumentis inserto. Imo tanquam sedis apostolicæ vicarius, æquali cum S. Leone pontifice Romano honore dignatus est in concilio Constantinopolitano an. Chr. 536, sub Menna patriarcha habito. Ita actione 1: Quoniam Chalcedonensis synodus non solum Leonis sanctæ memoriæ, verum etiam et Cyrilli Alexandrinorum a Deo amati pastoris, memoriam in orthodoxa fide fecit; et Cyrillus quidem Alexandrinus in diptychis predicatur, Leo autem sanctæ memoriæ non prædicatur; justum putamus, ut quod defuit suppleatur : et quia æqualiter ab hac sancta synodo pro statu orthodoxæ fidei honorati sunt similiter, et in sacris diptychis pro utilitate et pace Ecclesiæ prædicentur. ›

2. Græci agunt S. Cyrilli 1x Junii festivitatem, quo die Menologium: Natalis S. Cyrilli, viri eruditissimi, catholicæ fidei propugnatoris egregii: quem summus pontifex Cœlestinus idoneum judicavit cui suas vices in Ephesino concilio delegaret. In Menæis Sancti Patris nostri Cyrilli, Papæ Alexandrini. ›

Κύριλλον ὑμνῶ τοῦ Κυρίου μου φίλον,
Καὶ Κυρίας πρόμαχον ἀειπαρθένου.
Cyrillum celebro Domini mei amicum,

A Theophili archiepiscopi Alexandrini e sorore nepos, et in sede archiepiscopali successor, qui tertiæ synodo Ephesi celebratæ præfuit, et Nestorium (qui multa blasphema in Dominam nostram Dei genitricem dogmata evomuit) damnavit et exauctoravit. Cyrillus vero, cum multis præclare factis et virtutibus eluxisset, ad Dominum migravit.

4. Erat Athanasius mediocri statura corporis, modeste latus, incurvus, grato aspectu, decenti calvitie, adunco naso; barba non admodum promissa, sed diffusa et genas vestiente; ore brevi, et quasi inciso; non omnino cano capite, nec pure albo, sed subflavo. Sanctus autem Cyrillus breve quid habens cum colore gratiore, abnuenti similis aspectu; densis et pilosis superciliis magnisque et in arcum B flexis, frontemque claudentibus; naso justo, cujus diaphragma, seu intervallum narium, contractius erat; genis extensis, labiis tumentibus, ore diducto, fronte angustiore, sed recalvus, densa ac promissa barba venerabilis, crispo utrinque capillo et flavescente ac semicano. Quorum dies festus agitur in sanctissimæ Sophiæ templo. ›

5. Latini Cyrillum hoc xxvIII Januarii referunt. Antiquum S. Martini Treviris Martyrologium: In Alexandria, Cyrilli episcopi et confessoris. > Usuardus, Beda, Ado, Notkerus, Bellinus: ‹ Alexandriæ, B. Cyrilli episcopi, qui catholicæ fidei præclarissimus exstitit propugnator. Eadem habent manuscripta plurima; additur in Romano: Doctrina et sanctitate illustris quievit in pace. › Galesinius C mutata paulum phrasi: Alexandriæ, S. Cyrilli episcopi, acerrimi religiosissimique fidei catholicæ defensoris. Florarium ms. et Martyrol. Colon. Alexandriam in Græcia collocant, enormi mendo, nisi Græciam generaliter accipiamus, qua late tunc per Orientem Græci sermonis usus exstitit; xxix Januarii refert eum Felicius; utroque Maurolycus : a quibus, uti etiam hoc die in Martyrologio Germanico, dicitur Theodosio Seniore imperante quievisse. ›

Et Domina semper virginis propugnatorem. 3. Variis ejusdem virtutes odis, hymnis, et antiphonis celebrantur in eisdem Men:eis, tum hoc die, tum xvin Januarii, quo solemni eum cultu iterum, una cum S. Athanasio, venerantur, et hoc utrumque ornant encomio: SS. Athanasius et Cyrillus patriarchæ Alexandrini. Ex his duobus S. Athanasius vixit imperante Constantino Magno, et in primo concilio Nicæno, nondum episcopus creatus, verbis et scriptis sapientiæ plenis Arium confutavit et pudefecit. Post mortem vero Alexandri archiepiscopus Alexandriæ ordinatus, a Constantio variis exsiliis exercitus, per duos et quadraginta annos assiduis D persecutionibus exagitatus, migravit ad Dominum. Sanctus autem Cyrillus sub Theodosio Minore floruit,

PATROL. GR. LXVIII.

(

6. Hos forte secutus Alegreus in Paradiso Carmelitici decoris, statu 2, ætate 6, c. 12, ita scripsit:

Tandem sapientia, eloquentia, acumine et sanctitate insignis, gloriosus sub Theodosio Magno et Cœlestino papa I claruerat, annis ab obtenta orbis salute 444.› Ast ista quam distant, imperium Theodosii Magni, et Coelestini pontificatus! Mortuus est Theodosius Magnus, sive Senior, an. Chr. 395. Eve

1

ctus est ad Romanæ Ecclesiæ pontificatum Celesti- A pugnaret in Paradiso Carmelitico: ‹ S. Cyrillus, innus an. Chr. 423, Mariniang et. Asclepiódoto coss. Theophilus episcopus.Alexandrinus, Cyrilli decessor et patrhus, obit x Octobr. anni 412, quo coss. erant Honorius Aug. ix, et Theodosius Junior Aug. v. At tertio post Theophili obitum die episcopatu potitus est Cyrillus, ut infra ex Socrate dicetur. Triginta eum et duos annos episcopum vixisse testantur ejus ex sorore nepos Athanasius presbyter et Theodorus diaconus Alexandriæ, in libellis ad Leonem papam et ad Chalcedonense concilium, hujus actioni 3 insertis, licet in Theodori libello Græce hæc verba non legantur. Sequuntur Liberatus diaconus in Breviario, c. 10, Nicephorus 1. xiv Hist. Eccl., c. 47. Attigit igitur minimum annum Chr. 444, quo eum Baronius aliique recentiores scribunt biisse, sub Theodosii Junioris imperio, Leonis Magni pontificatu. Diem obitus statuunt v Idus Junii, quod in Græcorum Menologio Natalis vocetur, ut supra dictum, adeoque, ut Liberatus scribit, trigesimo et secundo episcopatus sui anno mortuus › dicetur. Verum cum dies Natalis in sacris fastis solemnem duntaxat eo die haberi sancto cuipiam cultum sæpenumero significet, parum id solidum est argumentum. Et fortassis hoc xxviu Jan. an. 445 decessit, triginta duobus in episcopatu annis expletis, ut Athanasius, Theodorus et Nicephorus indicant.

7. Octavius Pancirolus in Thesauris absconditis alma Urbis, regione 5, eccl. 2, scribit excitata ab impio Leone Isaurico contrá sacras imagines sanctorumque reliquias, persecutione, inter profugos ex Oriente monachos, sanctimoniales duas fuisse quæ, præter alia sanctorum pignora, quædam hujus S. Cyrilli Romam attulerint, eaque asservari in ecclesia S. Mariæ in Campo Martio.

§ II. Patria, studia, monachatus.

B

quit, episcopus Alexandrinus, natione Græcus, patria Constantinopolitanus. Tritthemius quoque lib. De scriptoribus ecclesiasticis in editione Coloniensi Petri Quenteli an. 4546, et Francofurtensi Wecheliana an. 1601, natione Græcum statuit; non tamen ex Constantinopoli oriundum, quod apud Thomam Saracenum veluti ex Tritthemii in Cyrillum elogio legitur. Verum esto, scripserit hoc Tritthemius unde id hausit? quo argumento probat? 10. Theodorus diaconus in suo libello act. 3 concil. Chalcedonensis, agens contra Dioscorum Cyrilli successorem, hæc de Cyrilli amicis habet: ‹ In principio episcopatus sui Dioscorus statim me clericatu privavit, comminans et a magna illa civitate Alexandria fugare, propter nihil aliud, nisi ob id quod familiaritatem et benevolentiam sanctæ memoriæ Cyfilli merebar. Intentio enim ejus talis est, non solum parentes ejus (Grace τοὺς ἀπὸ γένους αὐτοῦ, propinquos ejus) ex illa civitate exagitare, seu vita privare; verum etiam et familiares ejus.› Athanasius presbyter in suo libello eadem pluribus exaggerat: Sanctæ, inquit, et beatæ memoriæ Cyrillus, magnæ Alexandrinæ civitatis triginta et duobus annis archiepiscopus irreprehensibiliter et cum recta fide vivens, mihi quidem Athanasio, et clarissimæ memoriæ Paulo fratri meo, avunculus fuerat, meæ vero matris Isidora germanus. Et paulo post In principio episcopatus Dioscorus mihi et fratri meo, adhuc tunc superstiti, mortem minitans, a nominaC tissima Alexandria exclusit... frater clarissime memoriæ Paulus, non sustinens cruciatus et injurias, humanis rebus excessit. Ego autem Athanasius, et nostræ materteræ, et uxor et filii fratris mei, malo nostro in humanis rebus permansimus... nostras domos præparavit ecclesias fieri, et meam Athanasii, quarto tecto superjacentem, et quæ pro sui positione fieri non posset ecclesia, simul occupat cum prædictis domibus, alias etiam vicinas domos et aditus tenens... Post has autem pecunias, a nostris materteris, sororibus vero sanctæ et beatæ memoriæ Cyrilli, angustians usque ad ipsam animam, et obsidens, comminatus ipsam quoque mortem, exegit auri pondo octoginta quinque, nihilominus et a filiis clarissimæ memoriæ mei fratris orbitate infelicibus, et ejus uxore mortem mariti sui plangente, auri pondo quadraginta, etc. Quae S. Cyrillum et genere et ortu Alexandrinum fuisse non obscure indicant.

8. Religiosissimus Carmelit. ordo S. Cyrilli natalom officii duplicis solemnitate celebrat xxvIII Jan., quo die lectione quarta ad secundum Nocturnum hæc in Matutinis recitantur: Cyrillus episcopus Alexandrinus claris parentibus ortus, Theophili item episcopi Alexandrini ex fratre nepos, a quo adolescens Athenas studiorum causa missus, cum pluri- D mum profecisset, ad Joannem episcopum Hierosolymitanum, ut Christianæ vitæ perfectione imbueretur, se contulit. Cujus consuetudine in Carmelum montem secedens, ibi cum aliquot piis viris illic degentibus cœlestem vitam in terra aliquandiu egit. Hæc ibi. Andreas Scottus noster in Cyrilli elogio, quod ejus sermonibus Paschalibus a se Latine versis præfixit, hæc de cjus ante episcopatum gestis. scribit: Alexandriæ Ægypti civitate natum Cyrillum apparet parentibus honestis; et litteris ibidem imbutum, ubi disciplinæ tum maxime in illa vigerent Academia. Parentum nomina nondum comperi. Patruum habuit Theophilum, etc.

9. Hæc de patria sufficerent, nisi Alegreus contra

11. Quo in loco, Athenis an Alexandriæ, studiis litterarum excultus sit, apud antiquos non reperimus. De ejus monachatu grandis Baronium inter et Carmelitas Patres controversia est. Baronium acriter incessunt præ cæteris Thomas Saracenus in Menologio Carmelitarum, et Alegreus in Apologia pro Joanne Hierosolymitano, discursu 2, c. 11. Historiam citant ex quopiam Gallico Chronico sumptam, ac mordicus eam tuentur. Alegrei verbis eam referemus: Etenim historia illa Latina, inquit, ‹ de

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