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SOCIÉTÉ HOLLANDAISE DES SCIENCES

à

HARLEM.

NOTICE HISTORIQUE.

LISTE DES PROTECTEURS, PRÉSIDENTS, SECRÉTAIRES, DIRECTEURS
ET MEMBRES RÉSIDANTS ET ÉTRANGERS

ET

LISTE DES PUBLICATIONS DE LA SOCIÉTÉ

DEPUIS SA FONDATION EN 1752.

LISTE DES PUBLICATIONS

DES SOCIÉTÉS SAVANTES ET DES JOURNAUX SCIENTIFIQUES QUI SE
TROUVENT DANS LA BIBLIOTHÈQUE DE LA SOCIÉTÉ.

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NOTICE HISTORIQUE

SUR LA

SOCIÉTÉ HOLLANDAISE DES SCIENCES

à Harlem.

Vers le milieu du siècle dernier existait à Harlem, chez les personnes des classes supérieures, un goût trés prononcé pour les expériences physiques et l'étude de la nature, cultivées à titre de délassement. Un certain nombre de ces hommes éclairés, parmi lesquels on comptait plusieurs des régents de la ville, résolurent, en 1752, de fonder à leurs frais une Société ayant pour objet principal de susciter et de publier de bons travaux scientifiques et littéraires, en accordant des récompenses aux ouvrages qui en seraient jugés dignes. Sept personnes tinrent à cet effet, le 21 mai 1752, une première réunion, choisirent pour secrétaire le ministre protestant C. C. H. van der Aa, adressèrent à beaucoup d'autres amis des sciences, sur toute l'étendue du pays, un appel pour les engager à se joindre aux fondateurs, et offrirent le titre de meinbre de la Société à quelques savants connus, tels que

Musschenbroek, Gaubius, Alberti, etc. Le résultat de ces efforts. fut que, dès la fin de l'année 1752, la nouvelle association se composait déjà de 23 directeurs et membres. Elle se proposait d'embrasser toutes les branches du savoir humain dans le cercle de ses attributions, ainsi qu'on le voit dans le premier volume de ses Mémoires, où il est dit que:,,Son but est de rechercher tout ce qui peut contribuer à la prospérité de la République, à l'extérieur aussi bien qu'à l'intérieur, en temps de paix comme en temps de guerre, dans le présent comme dans l'avenir." Quelques membres devaient aussi composer, sur les questions religieuses, des écrits pouvant être lus, sans blesser aucune croyance particulière, par tous les chrétiens indistinctement. La devise de la Société était, en effet: Deo et Patriae.

Grâce à l'accession de beaucoup de gens riches, la Société se vit bientôt en état de proposer des sujets de prix et de couronner plusieurs Mémoires, qui furent publiés dans son Recueil. Au mois de juillet 1754, le protectorat de la nouvelle institution fut accepté par le jeune Stadhouder héréditaire, Guillaume, prince d'Orange. Un grand nombre de savants distingués, tant du pays que de l'étranger, furent successivement attachés à la Société en qualité de membres, et les premiers volumes de ses Mémoires trouvèrent un accueil si favorable qu'on dut les réimprimer deux fois et qu'ils furent aussi traduits, pour la plus grande partie, en allemand. L'intérêt qu'excitaient les concours ouverts par la Société ne restait pas renfermé dans les limites étroites du territoire, et souvent les prix étaient remportés par des étrangers. Aussi, à partir de 1772, la Société fit-elle paraître annuellement, aussi bien en français qu'en hollandais, le programme des questions mises au concours.

Après vingt-cinq ans d'existence, la Société créa, sous le nom de Section économique, une subdivision spécialement consacrée au commerce, à l'industrie et à l'agriculture. C'est là l'origine de la Société qui a pris plus tard le nom de Société néerlandaise pour l'encouragement de l'industrie, et qui fêtera en 1877 le centième anniversaire de sa fondation.

La Société hollandaise continua à faire des progrès jusqu'en 1781. Dans les années suivantes, les tristes circonstances politiques que le pays eut à traverser exercèrent naturellement aussi une influence des plus fâcheuses sur la prospérité de la Société, de sorte que son nom même changea à diverses reprises. Appelée Société hollandaise des sciences jusqu'en 1798, elle devint, à cette époque, la Société batave des sciences. Le roi Louis se nomma lui-même Président perpétuel de la Société royale des sciences; mais en 1810, par ordre du lieutenant de l'Empereur, le duc de Plaisance, la Société reprit son nom primitif de Société hollandaise des sciences qu'elle a conservé jusqu'à ce jour. Le roi Guillaume I voulut bien agréer le protectorat de la Société, et cet exemple a été suivi par ses successeurs.

Le secrétaire van der Aa, qui de 1752 à 1794 avait été l'âme de la Société, eut pour successeur le célèbre Martin van Marum. A la mort de celui-ci, en 1837, J. G. S. van Breda, professeur de géologie à l'université de Leyde, fut appelé à le remplacer. En 1864 M. van Breda donna sa démission, et depuis lors les fonctions de secrétaire sont remplies par M. E. H. von Baumhauer, ancien professeur de chimie et de pharmacie à l'Athénée illustre d'Amsterdam.

De 1754 à 1793 la Société publia 30 tomes in-8° de ses Mémoires, pour lesquels des tables générales furent rédigées en 1773 et 1793, par J. F. Martinet. Cette collection de mémoires traite des sujets les plus variés et contient, entre autres, beaucoup d'écrits théologiques. Ce fut principalement par l'influence de van Marum que, à partir de son entrée en fonctions, l'activité de la Société se dirigea plus spécialement du côté des sciences physiques et naturelles. Le résultat de cette nouvelle impulsion fut la publication des Mémoires des sciences physiques et naturelles (Natuurkundige Verhandelingen), dont une première série parut de 1799 à 1844, en 24 tomes in-8°, et une seconde série de 1841 à 1868, en 25 tomes in-4°; une troisième série in-4° a été commencée en 1870. La Société a mis en outre au jour: en 1802, un tome in-8° de Mémoires

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