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45.

Whate'er the poet's fancy taught,
Or imag'd to his wanton thought:]

See Homer's description of the gardens of Alcinous, Odyss. vii. V. 112.

ib. Wouldst thou with Innocence reside,

Behold the temple's modest pride ;]

The Temple of Innocence, and Hermit's Cell, in the gardens at Goodwood.

46. Here may'st thou weep thy favourite Rome,
Sad-sighing o'er each martyr's tomb :]

The Catacombs at Goodwood. Those in the Via Appia near Rome are generally supposed to be caves, where the primitive christians concealed themselves from their persecutors, and interred those who were martyrs for their religion. Mr. Wright, in his Travels through Italy, Vol. I. p. 357, acquaints us, that at the mouth of some of the niches were to be seen small vials like lachrymatories tinged with red, which they esteemed an indication that the bodies of martyrs were deposited there.

ib. Or wouldst thou newer worlds survey,]

Alluding to the American wood at Goodwood. America is, from the late discovery of it, called the New World.

47. Fancy such raptures shall suggest,

Lov'd inmate of thy ravish'd breast;

Shall point where wanton zephyrs stray,

And o'er th' unruffled ocean play ;]

America is bounded on the west by the Pacific Ocean, and on the East by the Atlantic.

NOTES

ON

ODES OF THE SECOND CLASS.

ODE XI.

Page 102. This Ode is founded upon a part of GRESSET'S sur la MEDIOCRITE.

SEDUITS par d'aveugles idoles

Du Bonheur; fantomes frivoles,
Le vulgaire & les grands ne te suivirent pas :
Tu n'eus pour sujets que ses sages

Qui doivent l'estime des âges

A la sagesse, acquiesce en marchant sur tes pas.

Tu vis naîtres dans tes Retraites

Ces nobles et tendres poëtes,

Dont la voix n'eut jamais forme de sons brillans,
Si le fracas de la fortune

Ou si indigence importune

Eût troublé leur silence, ou cachè leurs talens.

Mais en vain tu fuyois la gloire:

La renommé, et la victoire

Vinrent dans tes dèserts se choisir des héros,
Mieux formesé par tes loix stoïques

Aux vertus, aux faits héroïques

Que parmi la molesse, et l'orgueil des faisceaux.

Pour Mars tu formois, loin des villes
Les FABRICES, et les CAMILLES,
Et ses sages vainqueurs, philosophes guerriers
Qui, du char de la Dictature

Descendant a l'agriculture,

Sur tes secrets autels rapportoient leurs lauriers.

Trop heureux, Deïte paisible,

Le mortel sagement sensible,
Qui jamais loin de toi a portè ses desirs,
Par sa douse mélancholie

Sauvé de l'humaine folie,

Dans la vérité seul il cherche ses plaisirs.

Ignoré de la multitude,

Libre de tout servitude,

Il n'envia jamais, les grands biens, les grand noms, Il n'ignore point que la foudre

A plus souvent réduit en poudre Le pin de monts altiers, que l'ormeau des valons.

Sourd aux censures populaires

Il ne craint point les yeux vulgaires,
Son œil perce au-delâ de leur foible horison:
Quelques bruits que la foule en séme,
Il est satisfait de lui-même,

S'il a scû meriter l'aveu de la raison.

Il rit du sort, quand les conquêtes

Promenent de têtes en têtes

Les couronnes du nord, ou celles du midi :
Rien n'altère sa paix profonde,

Et les derniers instans du monde

N'epouvanteroient point son cœur encor hardi.

Amitié, charmante immortelle,

Tu choisis à si cœur fidèle

Peu d'amis mais constans, vertueux comme lui:
Tu ne crains point que la caprice,

Que l'intérêt les désunisse,

Ou verse sur leurs jours les poisons de l'ennui.

Ami des frugales demeures,

Sommeil pendant les sombres heures, Tu repans sur ses yeux tes songes favoris; Ecartant ces songes funébres

Qui, parmi l'effroi des tènèbres,

Vont reveiller les grands sous les riches lam bris.

C'est pour ce bonheur legitime

Que le modeste ABDOLONYME N'acceptoit qu'à regret le sceptre de Sidon: Plus libre dans un sort champêtre,

Et plus heureux qu'il ne scût l'être Sur le trône eclatant des ayeux de DIDON.

C'est par ces vertus pacifiques

Par ces plaisirs philosophiquet

Que tu scais, cher R***, remplir d'utiles jours.
Dans se Tivoli solitaire,

Oú le CHER de son onde claire
Vient a l'aimable LOIRE associer le cours.

Fidèle á ce sage sistême,

Là, dans l'étude de toi même,

Chaque soleil te voit occuper tes loisirs ;

Dans le brillant fracas du monde,

Ton nom, ta probité profonde

T'eut doncé plus d'eclat, mais moins de vrais plaisirs.

NOTES

ON

ODES OF THE THIRD CLASS.

RUNIC ODES.

To these Odes Mr. Mathias has prefixed the following Advertisement:

THESE Curious remains of the most remote Northern

antiquity are taken from Bartholinus, and imitated from the originals, in the manner which Mr. GRAY conceived most adapted to transfuse the wild spirit of those incomparable Norse Odes, The Descent of Odin, and The Fatal Sisters, into the English language.

The literal Latin translation of the two first Odes is

subjoined for the satisfaction of those who may not be in possession of the book from which they are taken; and the literal prose English translation of The Dialogue at the Tomb of Argantyr, is printed from Dr. Hickes's Thesaurus Septentrionalis.

To this Advertisement was subjoined the Sonnet annexed; addressed to Mr. GRAY, though no more. PARDON me, MIGHTY POET, that I turn My daring steps to thy supreme abode, And tread with awe the solitary road,

To deck with fancied wreaths thy hallow'd urn.

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